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L'Avare De Molière

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Par   •  9 Septembre 2014  •  7 116 Mots (29 Pages)  •  6 675 Vues

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L’Avare

Une des pièces les plus complètes et les plus harmonieuses de Molière. Représenté pour la première fois en 1668. En pleine querelle du Tartuffe.

Quelques éléments pour la comprendre : Dans la maison d’Harpagon dont le nom indique l’étymologie du nom indique un caractère rapace, on rencontre en plus d’Elise et de Cléante, le jeune Valère qui est l’amant d’Elise connu à la faveur d’un hasard. Pour vivre au près d’elle, et pour facilité leur mariage qui s’annonce difficile, il a imaginé de se faire engager en qualité de major d’homme par Harpagon. Il essaie de gagner la confiance de se dernier en flattant sa folle avarice. De son côté Cléante qui se dispute toujours avec son père qui le tient à cours d’argent, Cléante est tombé amoureux de Marianne. C’est une bonne fille de bonne famille qui vie dans la misère, et qui est venu habiter depuis peu de temps avec sa mère dans une maison voisine. Le vieillard Harpagon voudrait qu’Elise épouse Anselme, gentilhomme d’âge mur, riche et qui l’accepterai « sans dot », tandis que pour son fils. De plus et malgré son âge, Harpagon n’est pas demeuré insensible à l’amour, mais il a jeté soin dévolu sur la grâce naïve de Marianne. Avec l’aide d’une entremetteuse Frosine, il intrigue en vue d’obtenir le consentement de la jeune fille. Apprenant le projet de leur père, sont plongées dans un désespoir absolue. Le faux major Valère fait semblant de donner raison à Harpagon mais à chaque fois il essaie de trouver un plan ou un stratagème. Cependant Cléante secondé par la Flèche son fidèle valet effronté et rusé cherche par tous les moyens à se procurer une grosse somme d’argent afin de se rendre indépendant. Pour cela Cléante s’adresse à maître Simon un intermédiaire qui lui promet de le mettre en rapport avec un certains usurier. Mais lorsque Cléante découvre l’affaire il découvre que l’usurier n’est autre que son père. Mais en même temps Harpagon s’aperçoit que le malheureux jeune homme qui allait dépouiller est son fils. Alerté par se paradoxale incident, l’Avare craint plus que jamais que tous le monde veulent le duper. Il vit plus que jamais dans un état de perpétuelle anxiété à cause de la fameuse cassette contenant 10000 écus d’or qu’il à enseveli dans son jardin.

Est-ce-que sa va le corriger ?

Non il ne va pas démordre de se projet de mariage, il invite à diner Marianne et sa mère, il se montre comiquement embarrassé car il est partagé entre son avarice et son désir de faire bonne chère. A cette occasion, début de série de catastrophe : Harpagon découvre que son fils aime Marianne et n’a aucune intention de se retiré pour lui laisser la place. Parce que la jeune fille l’aime également. Harpagon apprend également le vol de sa cassette par La Flèche par amour pour son jeune maître. Enfin, hors de lui, Harpagon soupçonne et accuse son major Valère, se faux valet lui révèle qu’il aime sa fille et qui vient de lui faire de solennel promesse de mariage car il est tout à fait sur que le cœur de la jeune fille lui appartient.

Quel va être donc l’attitude d’Harpagon ?

A ce moment de la pièce, il est à moitié fou, il accuse la justice, il accuse tous le monde, il veut intenter un procès aux uns aux autres qui menace de peine de mort… Sur ces entrefaites, arrive Anselme et au cours d’une dispute très compliqué on apprend enfin qu’il est le père de Valère et de Marianne (c’est peu vraisemblable mais l’histoire raconte que longtemps auparavant, leur famille était séparée et dispersée par d’étrange malheurs en faisant croire à chaque membre de la famille que tous le monde est mort). Elise épousera Valère parce qu’ils s’aiment, quand à Harpagon apaisé par la réapparition de sa cassette, il fini au consentement des deux mariages après que Anselme aura accepté tous les frais de ces double noces.

Conclusion : Cette pièce de Molière est un chef d’œuvre, elle tire ses sources d’une œuvre de l’antiquité, notamment « la Marmite » de Plaute, mais elle dépasse ses sources de beaucoup car Molière va beaucoup plus loin dans l’analyse de l’argent et de sa passion. Ainsi on note l’amertume que Molière apporte dans l’analyse de cette passion dévastatrice. Il semble que beaucoup de ses contemporains se sont reconnus. Certains si sont reconnus. Son avarice ne se relâche jamais, ainsi la rivalité qui l’oppose à son fils le blesse, il souffre dans son vice, c'est-à-dire de son avarice car en réalité son vice à eut sur la vie de son enfant des répercussions déplorable. C’est peu être cela cette monomanie maladive d’Harpagon qui donne à cette pièce une couleur sombre qui s’apparente bien sur un drap.

L’Avare est à la fois une comédie de caractère et sans issue.

I) Une comédie de caractère

C’est une comédie classique et de caractère. Le caractère d’un personnage est disséqué. Il nous faut vraiment expliquer cette notion de caractère. Il nous faudra comprendre d’abord les enjeux esthétiques et techniques de l’Avare. Un critique d’ailleurs postérieur à Molière a affirmé que :

- Tous le monde est d’accord, c’est que, quoi que les pièces de Molière est peu d’intrigue, ses caractères sont incomparables, si vrai est si juste qu’on ne saura aller au-delà. Molière se situe très nettement dans un camp dramaturgique du côté du caractère mais pas de celui de l’histoire. Il faut donc envisager la comédie de caractère dans l’opposition dialectique ou elle prend son sens premier : l’histoire contre le personnage. Un critique postérieur d’un siècle qui le connait très bien a le premier employé la notion de comédie de caractère, il s’appelle Louis Riccoboni dans Ses observations de la comédie et du génie de Molière. Ainsi à l’origine la comédie de Molière est tout bonnement le contraire de la comédie de l’intrigue et pas forcement une comédie qui aurait pour objet de mettre en scène des types psychologiques dominés par tel ou tel humeurs. Ainsi un autre critique affirme « le principe et si on peut dire l’âme de la tragédie, c’est de l’histoire : les caractères viennent en se monde ».

- La dramaturgie classique qui fonde toute sa théorie sur celle d’Aristote applique de manière systématique cette primauté absolue de l’intrigue, tant pour la tragédie que pour la comédie.

- Mais la comédie de caractère apparaît comme l’une des grandes méthodes de composition dramatique qui consiste

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