L'Avare De Molière

Résumé de l'Avare

Acte I

Élise et Valère s’aiment. Le jeune homme, après l’avoir sauvée de la noyade, a renoncé à sa patrie et à sa condition sociale

pour être auprès d’elle. En effet, il s’est mis au service d’Harpagon, père d’Élise, dont il essaie de s’attirer les faveurs en le

flattant constamment.

Cléante, le frère d’Élise, est amoureux de Mariane, jeune fille nouvellement installée dans le quartier. Elle n’est pas riche

et s’occupe de sa mère malade. Il souffre de ne pas pouvoir lui déclarer ses sentiments à cause de l’avarice de son père, qui

ne lui donne rien. Mais, si celui-ci refuse de marier son fils à celle qu’il aime, Cléante prévoit de partir avec elle. Pour cela, il

devra emprunter de l’argent.

L’argent qu’Harpagon possède représente pour lui une obsession maladive : il craint que le jardin ne soit pas une cachette

suffisamment sûre pour ses dix mille écus.

Le vieillard aborde le sujet du mariage avec ses enfants. Il demande à son fils ce qu’il pense de Mariane. Plein d’espoir,

Cléante en fait l’éloge, mais son enthousiasme fait place à la stupéfaction lorsqu’Harpagon annonce vouloir épouser la

jeune fille.

Harpagon destine à son fils une veuve et à sa fille Anselme, un riche seigneur. Face aux protestations d’Élise, Harpagon

décide de la marier le soir-même.

Acte II

Cléante confie à La Flèche, son valet, que son père est son rival amoureux. Par ailleurs, grâce à maitre Simon, le jeune homme

obtient un emprunt, mais à de très mauvaises conditions, ce qui énerve Cléante. Les deux hommes croisent maitre Simon

accompagné d’Harpagon et tous se rendent alors compte qu’Harpagon est l’usurier de Cléante. Père et fils se disputent,

chacun estimant que l’attitude de l’autre est impardonnable.

Frosine, en affaire avec Harpagon, lui apprend qu’elle a obtenu l’accord de la mère de Mariane pour qu’il l’épouse. Elle annonce

également que Mariane sera présente pour le mariage d’Élise. Harpagon s’inquiète de l’argent qu’il pourra gagner grâce à

cette union et craint de ne pas plaire à la jeune fille. À la fin de leur conversation, Frosine tente d’être payée, mais il la congédie.

Acte III

Dans un souci de limiter ses dépenses, Harpagon donne différents ordres pour l’organisation de la fête de mariage. Soutenu

par Valère, il impose à maitre Jacques (à la fois cocher et cuisinier) de réduire la quantité de nourriture pour le repas. Énervé,

maitre Jacques accuse Valère d’être un flatteur et affirme qu’Harpagon est la risée de tous. Par conséquent, il se fait battre

successivement par les deux hommes. Éprouvant un grand ressentiment, il jure de se venger.

Mariane et Frosine arrivent chez Harpagon. La première confie à la seconde son amour pour Cléante. Elle n’a aucune envie

d’épouser Harpagon, qu’elle trouve affreux. Cléante, pour sa part, déclare ne pas se réjouir à l’idée que Mariane devienne sa

belle-mère. Ensuite, devant tout le monde, sous prétexte de parler

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