L'Autisme

Fiche lecture

Article de la revue LIEN SOCIAL n°1802 du 15 novembre 2012 « Des Autistes sur la voie »

Auteur : Myriam LEON

Choix de l’ouvrage ?

Mon choix s’est porté sur cet article car je n’ai que très peu de connaissance des personnes aux troubles autistiques et que je porte un intérêt particulier pour les activités physiques et sportives. L’article « Des Autistes sur la voie » que nous propose la revue Lien Social me permet donc d’en apprendre d’avantage sur ce public et de l’utilisation de l’escalade comme moyen d’apprentissage. Ce récit d’éducateurs m’interpelle également sur le fait que le projet est innovant « Tout inventer ». Je souligne donc par ce choix d’article le fait que l’éducateur n’utilise pas de recette toute faite pour l’accompagnement des personnes qu’il a en charge mais bien par différents outils. Il me semble donc important que des projets innovateurs comme celui proposé voient le jour plus fréquemment.

Résumé et idées essentielles

Cet article nous propose un récit de jeunes autistes, issue de l’IME (Institut Médico Educatif) Les Violettes à Bagnols-sur-Cèze et de leur pratique sportive. Dans la première partie de celui-ci on nous présente l’équipe (éducateurs, éducateurs sportifs, psychomotricienne…) porteur d’un projet innovant d’escalade et les différentes étapes de l’activité. Dans un deuxième temps l’équipe explique l’intérêt et les objectifs de l’escalade pour un public autiste.

« Tout inventer » ; L’équipe pluridisciplinaire part d’une étude porté par G.LANGON (psychiatre) et A.BULLINGER (psychomotricien) qui ont tourné leurs recherches sur la construction corporelle de l’autiste. En effet celles-ci ont notamment révélé l’intérêt des activités sportives comme l’escalade, qui mobilise l’ensemble du corps. C’est en 2001 qu’un éducateur (spécialisé et professeur d’escalade) de l’IME lance l’activité. Il raconte : « Il a fallu tout inventer pour adapter cette pratique à notre public ». Au début l’équipe tâtonne pour mettre en place des exercices et pour trouver des solutions d’accompagnement. Une psychomotricienne intervient également sur le terrain, visionne des vidéos et fait des propositions expérimentales. Ainsi plusieurs étapes apparaissent, puis peu à peu des difficultés sont intégré, le tout sur un parcours accidenté en milieu naturel. C’est un projet à long terme (3 ou 4 ans) qui permet un travail de confiance avec l’éducateur et un travail d’assimilation du corps dans son ensemble, le tout pour être réutilisé dans la vie quotidienne des personnes autistes.

« Plus de communication, Travail sur la motricité » ; On remarque donc l’importance d’un moyen comme l’escalade pour répondre aux différents objectifs fixé par l’équipe. Par exemple « Cette activité permet la sociabilité… », apparemment certain autiste serait plus attentif à l’environnement et il serait capable d’ouvrir une voie et d’assurer les autres. Un autre point important de l’activité cité dans l’article est le travail de la motricité qui n’est pas évidente avec ce public caractérisé

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