L'Albatros - C. Baudelaire
Dissertation : L'Albatros - C. Baudelaire. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar dissertation • 11 Juin 2013 • 598 Mots (3 Pages) • 849 Vues
C'est un poème qui appartient au recueil de Charles Baudelaire « les Fleurs du Mal ». L'ouvrage poétique paraît en 1867 et crée immédiatement la polémique à cause de 6 poèmes jugés obscènes. Baudelaire est traîné devant les tribunaux, et condamné à payer 300 F pour « outrage à la morale publique ».
L'Albatros est un poème qui a été inspiré par un voyage de Baudelaire à la Réunion, mais c'est surtout un poème qui exprime le malaise de l'écrivain dû au difficultés que cette position du poète maudit et incompris lui infligent.
2 axes : - Le récit anecdotiques.
-La portée symbolique du poème.
I.Le récit de l'anecdote.
1.Le lieu.
Scène de la vie en mer :
- jeu de rimes au vers 2 et 4 « oiseaux des mers »
« gouffres amers »
- champs lexical maritime qui précise cet univers « hommes d'équipages »
« albatros »
« navire »
Scène de mer qui se précise suivant un effet de zoom :
-1 quatrain : les albatros qui suivent le navire.
-2 quatrains : plan rapproché les albatros qui sont sur les planches.
-3 quatrains : rencontre et confrontation entre un albatros et les humains.
2.Les acteurs de la scène.
Les marins sont présentés comme une communauté, un groupe unique, sans individualité : « Les hommes »
« L'équipage »
« L'un, l'autre »
Ils sont présentés en action, capturant et ridiculisant l'albatros.
Le poète a le souci du détail : « le brûle-gueule » qui désigne une pipe et qui sert à assouvir leur sadisme, leur violence gratuite. > Ils appartiennent donc à un monde frustré et grossié.
Par opposition, les albatros sont d'abord présentés en groupe par une succession de périphrases :
« vastes oiseaux des mers »
« indolents compagnons de voyage »
« ces rois de l'azur »... soulignent l'envergure de l'animal mais aussi la symbiose entre les oiseaux et leur milieu.
Ils sont présentés comme des animaux au vol harmonieux : « effet des « e » muets pour crée un effet d’allongement.
On assiste très vite a un renversement de situation : l'oiseau qui dominait par son envol le ciel et la mer se retrouve victime, prisonnier des « planches ».
3.Le caractère barbare de la scène.
On peut noter l'opposition entre :
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