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L"albatros De Baudelaire

Compte Rendu : L"albatros De Baudelaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Février 2015  •  799 Mots (4 Pages)  •  1 157 Vues

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L'Albatros est le deuxième poème de la seconde édition (1861) du recueil Les Fleurs du mal , dans la section « Spleen et Idéal », de Charles Baudelaire. Ce poème comporte quatre quatrains composés d'alexandrins avec des rimes croisées .

Baudelaire met en place, après l’avertissement ( « au lecteur »), le mythe du poète maudit, mais en s’éloignant de la conception romantique : l’élection est ici ressentie comme une violence, une douleur. « Bénédiction « ( = autre poème des Fleurs du Mal) présente le thème de façon explicite en faisant parler tour à tour la mère et la femme du poète et le poète lui-même . « L’Albatros » le présente de façon imagée.

Idée directrice : comment en cultivant les dissonances et en organisant la rencontre douloureuse et tragique de deux univers, Beaudelaire crée son allégorie du poète exilé ?

PLAN :

I- Une cruauté qui s’exprime par la rencontre de 2 univers opposés

A- Cruauté et violence

B- Rencontre de 2 univers opposés

II- L’allégorie du poète exilé

A- La rétro lecture

B- Le poète maudit

I- Une cruauté qui s’exprime par la rencontre de 2 univers opposé :

La cruauté exprimée par le poème est d’abord repérable dans la construction .

A- Cruauté et violence :

 Dissonances entre le fond et la forme :

• Apparence lisse et régulière : 4 strophes et 4 vers chacune= harmonie

MAIS : coupes irrégulières aux vers 3 et 5 brise le rythme

• Rimes bancales de la 2è et 3è strophe ( blanches/planches et veule/gueule) mimétisme : vers boiteux comme l’albatros à terre

• Altération des rimes croisées dans la dernière strophe (ées/er) : rimes presque plates, pas de différence sonore  comme l’albatros handicapé au sol, le poète perd de sa créativité, de sa verve.

• Rupture dans la construction syntaxique : exclamations dans la 3ème strophe  brise le rythme, manifestation du désespoir ( chaque autre strophe = 1 phrase)

 Dissonances entre la beauté et la vulgarité :

• Paysage maritime= repos, calme, beauté… : l’albatros « indolent » , « le navire glissant » ( idée de sérénité)

MAIS : 1ère fissure : rime mers/ amers annonce les malheurs venant perturber cette sérénité.

• Différence entre « qui suivent » et prennent » : les albatros deviennent des prisonniers détournement du mouvement naturel vers la captivité.

• Opposition entre les dénominations et les attitudes : « rois »/ maladroits, « voyageur »/ « veule », grandes ailes blanches/ piteusement,

+ beau/ laid (« beau » à l’hemistiche du vers 12)

Souffrance nait de la rencontre de

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