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Julien Sorel

Commentaires Composés : Julien Sorel. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Mai 2012  •  2 155 Mots (9 Pages)  •  2 416 Vues

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Les Rêveries du Promeneur Solitaire de Jean-Jacques Rousseau

Jean-Jacques Rousseau

Ecrivain et philosophe français Rousseau est né le 28 Juin 1712 à Génève dans une famille protestant et il est mort le 2 Juillet à Ermenonville. Jean-Jacques Rousseau, orphelin de mère, est abandonné par son père à 10 ans et élevé par son oncle. Sa maîtresse et bienfaitrice,Mme Warens, qui influencera son œuvre s'attache à parfaire son éducation et le contraint à se convertir au catholicisme. En 1741, Jean-Jacques Rousseau devient précepteur des enfants de Mme de Mably à Lyon. Passionné de musique, il élabore un système de notation musicale qui ne rencontre pas le succès espéré à Paris. Après un séjour à Venise, il retourne à Paris et se lie d'amitié avec Diderot qui lui demande d'écrire des articles sur la musique pour l'Encyclopédie. Jean-Jacques Rousseau vit en ménage avec Thérèse Levasseur, modeste servante, avec laquelle il a cinq enfants. Ne pouvant les élevés correctement, il les confie aux Enfants-trouvés, ce que lui reprocheront plus tard ses ennemis.

Jean-Jacques Rousseau acquiert la gloire en 1750 avec son Discours sur les sciences et les arts. Il y prend comme hypothèse méthodologique ce qui va devenir le thème central de sa philosophie : l'homme naît naturellement bon et heureux, c'est la société qui le corrompt et le rend malheureux. Il réfute ainsi la notion de péché originel. Jean-Jacques Rousseau retourne dans sa patrie d'origine en 1754 et retrouve la religion calviniste.

Il est un ecrivain,un philosophe et un musicien qui est influencé le mouvement Romantisme.Il est très sensible à la nature,il est un amoureux de la nature.Dans ses œuvres il defend le vertu,l’égalité et la liberté. Les dernières années de sa vie se passent à Ermenonville dans la maladie et l'isolement.

Rousseau a une sensibilité préromantique ; il est couramment admis qu’il est l’un des précurseurs majeurs des romantiques (tonalité lyrique et élégiaque).

Méditation sur la fuite du temps, caractère fugitif du bonheur.

Les Rêveries du Promeneur Solitaire

Les Rêveries du Promeneur Solitaire, 1776-1778, publication posthume en 1782.

C'est un Rousseau apaisé qui s'exprime, malgré le complot toujours présent à son esprit. "Me voici donc seul sur la terre", est la constatation qui inaugure les Rêveries. Dans les dix "promenades" qui composent cet ouvrage, il évoque son passé, mais aussi ses promenades champêtres et les rêveries qu'elles provoquent, le plaisir qu'il éprouve à herboriser ou à se laisser envahir par le mouvement de l'eau. L'écriture est un moyen de retrouver intact le plaisir de ces instants heureux et de les revivre quand bon lui semble. La vie retirée qu'il mène, grâce à sa conscience solitaire, n'est plus la conséquence de l'exclusion universelle imposée par ses ennemis, mais un état accepté et revendiqué.

L'extrait qui suit est tiré de la cinquième promenade : Rousseau évoque les moments de bonheurs passés sur l'île Saint-Pierre. La tonalité de ce passage annonce l'émotion lyrique de Bernardin de Saint Pierre, auteur de Paul et Virginie, et plus tard des romantiques.

Rousseau a une idée fondamentale:”L’homme est né naturellement bon mais il est corrompu par la société.”

Selon lui,l’homme de nature est natural et simple mais l’homme de société est artificiel et menteur.

Il a explique le Bonheur: “Le vrai bonheur est en nous!”

Les Rêveries du promeneur solitaire est une publication posthume de l’écrivain et philosophe genevois d’expression française, Jean-Jacques Rousseau. Il constitue le dernier de ses écrits, la partie finale ayant vraisemblablement été conçue quelques semaines avant sa mort, et l’œuvre étant inachevée.

Sa rédaction s’est établie tout au long des deux dernières années de sa vie, jusqu’à son refuge au château d’Ermenonville : la nature solitaire et, semble t-il, légèrement paranoïaque de l’auteur malgré une notoriété croissante, l’a contraint à cet exil après l’accueil de ses dialogues, et peut-être également la mort de Louis François de Bourbon (dit le Prince de Conti) durant l’été 1776.

Présentation générale du texte

Les Rêveries du promeneur solitaire tiennent à la fois de l’autobiographie et de la réflexion philosophique : elles constituent un ensemble d’une centaine de pages, l’auteur employant très généralement la première personne du singulier et apportant par digressions quelques détails sur sa vie.

Le livre se compose de dix chapitres de taille inégale, ou promenades, comme autant de réflexions sur la nature de l’Homme et son Esprit. Rousseau, à travers cet ouvrage, présente une vision philosophique du bonheur, proche de la contemplation, de l’état ataraxique, à travers un isolement relatif, une vie paisible, et surtout, une relation fusionnelle avec la nature, développée par la marche, la contemplation, l’herboristerie que Rousseau pratique.

Ces Rêveries cherchent à produire chez le lecteur un sentiment d’empathie, un huis clos, qui permettrait à travers l’auteur de mieux se saisir lui-même.

Mais si l’œuvre fait historiquement suite aux Confessions, il serait également réducteur de ranger les deux livres dans la même catégorie : ces dernières, également posthumes, voulaient d’abord faire la lumière sur le citoyen Rousseau et sur sa vie. Ici, il ne s’agit bien que d’une invitation au voyage... Une réflexion générale sur son mode de pensée.

Première promenade:

« Me voici donc seul sur la terre, n’ayant plus de frère de prochain d’ami de société que moi-même »

Ainsi débute le texte des Rêveries. Jean-Jacques Rousseau interpelle directement le lecteur, lui faisant part de sa retraite et de sa condition, se posant lui-même comme un vieil homme sans aucune illusion ni aucun espoir sur ce qui l’attend.

Rousseau pose le texte des Rêveries comme celui d’un homme apaisé, n’ayant plus aucune crainte qu’on le vole ou qu’on lui fasse de tort : non pas que l’intention manque à ses détracteurs, ses adversaires littéraires, mais qu’il n’en tire plus aucune peine. Sans le dire vraiment, il propose au lecteur de prendre la mesure

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