Joseph Roulin Van Gogh

Anna Garmel, Salykova Elmira

Exposé

Van Gogh et Antonin Artaud

Introduction

La psychologie humaine – n’est pas une chose facile. Il est souvent très difficile de comprendre ce qui se passe dans la tête d’une telle ou telle personne. C’est pourquoi nous pouvons constater que tout ce qui n’est pas dans le cadre de notre société ou ce qui est fou pour nous, nous prenons comme une menace. C’est la peur, l’incompréhension ? Il n’existe pas de réponse exacte.

Alors, la société influence sur la personne. Elle lui donne une chance de formation de personnalité. Cependant, elle peut nuire à une personne. Ce que nous pouvons voir dans le cas de Vincent Van Gogh.

Donc, la société peut-elle responsable de la vie humaine ?

Alors, nous voulons vous présenter une courte biographie de deux personnes qui jouent les rôles principaux dans notre exposé.[pic 1]

Biographie de Vincent Van Gogh

Vincent van Gogh né à Groot-Zundert le 30 mars 1853 dans un petit village du sud de la Hollande. Fils d’un pasteur protestant, il fut baigné dès son plus jeune âge dans la religion. Son tempérament agité lui pose quelques difficultés pour se faire des amis. En 1857 naît son frère Théodorus (dit Théo), qui deviendra son plus grand ami et confident. Ils auront une longue correspondance et Théo apportera à maintes reprises une aide financière à son frère. Après une scolarité mouvementée, il devint en 1869 commis dans la galerie d'art Goupil et Cie, galerie fondée par son oncle à La Haye. Il passera ensuite par la succursale londonienne puis celle de Paris. Vincent lit beaucoup, surtout la Bible. Il se désintéresse de son travail à la galerie et finit par démissionner en avril 1876.

Le peintre est victime de violentes crises qui fragilisent sa mémoire. Van Gogh décide de retourner en région parisienne, non loin de chez son frère, à Auvers-sur-Oise. Il est suivi par le docteur Gachet, un ami des impressionnistes. Ce dernier s'occupe de lui et apprécie son art. Van Gogh en fera d'ailleurs son portrait. Il créera plus de 80 peintures en deux mois. Le 27 juillet 1890, le peintre tente de mettre fin à ses jours. Il se tire une balle dans la poitrine et succombe deux jours plus tard, alors âgé de 37 ans. Il est enterré au cimetière d'Auvers en présence de son frère Théo, du docteur Gachet et du peintre Bernard.

Van Gogh ne s'est quasiment jamais arrêté de peindre. En huit ans, il a réalisé près de 900 tableaux et un millier de dessins.[pic 2]

Biographie d’Antonin Artaud

Tout d’abord, il faillait dire que le nom d’Antonin Artaud est un pseudonyme. Son vrai nom est Antoine Marie Joseph Artaud. C’est un romancier, acteur, scénariste et théoricien français, né le 4 septembre 1896, à Marseille. Inventeur du concept du «théâtre de la cruauté» exprimé dans Le Théâtre et son double (1938), Artaud aura tenté de transformer de fond en comble ces différents genres littéraires. Par la poésie, la mise en scène, la drogue, les pèlerinages, le dessin et le radio, chacune de ces activités a été un outil entre ses mains, «un moyen pour atteindre un peu de la réalité qui le fuit». Souffrant de maux de tête chroniques depuis son adolescence, qu’il combattra par de constantes injections de médications diverses, la présence de la douleur influe sur ses relations comme sur sa création. Il sera interné en asile près de neuf années durant, subissant de fréquentes séries d’électrochocs. Déçu par le théâtre qui lui propose que de petits rôles, Artaud espère du cinéma une carrière d’une autre envergure qui ne viendra pas. En 1946 il s’installe à Paris dans une clinique spécialisée. En 1947, il se distingue par une représentation au Théâtre du Vieux-Colombier. Antonin Artaud, ombre de lui-même, est magistral et malgré les dégâts physiques, envoûte le public. La même année, il enregistre pour la radio avec la participation de Maria Casarès, Paule Thévenin et Roger Blin Pour en finir avec le Jugement de Dieu. Le programme est censuré pour propos outrageux. Il sera publié après sa mort en avril 1948. Le 4 mars 1948, Antonin Artaud décède. Peu avant sa mort, il rédige en un mois son livre-testament Van Gogh le suicidé de la société (1947) dans lequel, à l’instar du peintre, il revendique son statut d’aliéné et rejette toute forme de conformisme.

La présentation du livre

Van Gogh le suicidé de la société est un essai d'Antonin Artaud. À l’occasion de l’exposition consacrée à Vincent van Gogh par le Musée de l'Orangerie en janvier-mars 1947, Antonin Artaud rédige cet essai dans lequel il remet en cause la folie de Vincent Van Gogh et rend hommage à son œuvre picturale. Cet écrit se présente sous une forme originale et nouvelle. Essai poétique et autobiographique, Antonin Artaud disloque les formes conventionnelles d’écriture afin de faire vaciller les certitudes de ses contemporains. Paru en 1947 chez K Éditeur, il reçoit le prix Sainte-Beuve en janvier 1948.

Intérêt

Pourquoi la créativité de Vincent van Gogh intéresse-t-elle toujours les gens ? Tout le monde connaisse la biographie de van Gogh. D’une part, cette connaissance nourrit l’intérêt du spectateur. D’autre part, les gens ne comprennent pas quels chefs-d’ œuvres ce fou pourrait-il dessiner.

Mais le fait demeure : Vincent van Gogh est l’un des peintres les plus célèbres de notre monde. C’est un homme qui a été rejeté par la société. Mais il a continué à faire ce qu’il aimait.

Artaud et Van Gogh

Antonin Artaud et Van Gogh avaient des troubles mentaux. Artaud a écrit: «J’ai passé 9 ans moi-même dans un asile d’aliénés et je n’ai jamais eu l’obsession du suicide, mais je sais que chaque conversation avec un psychiatre, le matin, à l’heure de la visite, me donnait l’envie de me pendre, sentant que je ne pourrais pas l’égorger». L’écrivain était jugé violent, dangereux pour lui-même et pour les autres et souffrant d'hallucinations et d'idées de persécution. Parmi les diagnostics avancés de Van Gogh se trouvent la schizophrénie, le trouble bipolaire, le saturnisme, l'épilepsie du lobe temporal, la maladie de Menière.

On voit le mépris vers les médecins de la part d’Artaud. Il affirme que la psychiatrie était inventée par les gens médiocres pour se distinguer de la nature rebelle de génies. Selon lui, les génies faisaient peur aux autres de sa manière d’exprimer ses conceptions créatrices. Il a dit: «Il y a dans tout dément un génie incompris dont l’idée qui luisait dans sa tête fit peur, et qui n’a pu trouver que dans le délire une issue aux étranglements qui lui avait préparés la vie».

Il décrit les médecins de la manière maline et Vincent comme une victime. Le docteur Gachet est appelé «grotesque cerbère» et le peintre «pauvre». Artaud présente la médication comme qqch du mal et une façon «d’enlever toutes ses saines idées».

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