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Jean Le Bleu

Mémoires Gratuits : Jean Le Bleu. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Avril 2015  •  903 Mots (4 Pages)  •  2 295 Vues

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« Jean le Bleu » est un roman de Jean Giono écrit en 1932. Ce roman largement autobiographique fut néanmoins modifié par son auteur pour y introduire quelques anecdotes imaginaires.

Il est né à Manosque le 30 mars 1895 où il vécu toute son enfance. Il y décéda le 9 octobre 1970. Jean Giono est un écrivain et un scénariste français, d'une famille d'origine piémontaise. Un grand nombre de ses ouvrages est inspiré du cadre rural, où il y décrit la vie provençale. Dans l extrait que nous allons étudier, un ancien prêtre, devenu l'ami de Jean le Bleu, fait découvrir à l'enfant les classiques grecs dont l’ Iliade. Dans un premier temps nous verrons le rythme du texte puis nous parlerons du champ lexical.

Au démarrage du texte, le narrateur, Jean Giono enfant, est dans la réalité. Nous démarrons directement par un mot de dialogue « lis », qui nous introduit dans le concret du narrateur. Il se trouve dans un endroit de la vie quotidienne, le lavoir, où lui a été donné l’Iliade par le prêtre appelé « l’homme en noir ». Le rythme est lent, le narrateur nous dit que le temps est orageux.

Très rapidement, l’auteur change le décor : on passe du lavoir, aux champs de la moisson et d’un temps orageux à un ciel clair et dégagé.

A partir de cet instant et par la phrase « Les hommes et les femmes sortirent pour attaquer », le narrateur lance l’attaque des moissons. Imprégné par sa lecture de l’Iliade, il donne aux moissons, un rythme aussi effréné qu’une bataille. Au fur et à mesure, de la lecture, le rythme s’accélère.. Les verbes « courraient », « revenaient au galop » « fouettait », accélère la cadence du temps et montre l agitation de la moisson. On peux analyser une accumulation « les chevaux secouaient les colliers, hennissaient, tapaient du pied ». Celle ci montre une certaine nervosité. Elle montre aussi la rapidité de l enchainement des actions durant ce paragraphe.

L imagination de l enfants qui s empresse et observe le spectacle qui se déroule autour de lui embarque le lecteur dans une série de verbe fort, d actions rapides et successives. Enfin, à la réapparition de l’homme en noir, le rythme ralentit, le narrateur va s allongé. On revient à la réalité grâce à « le morceau de fromage blanc » qui nous confirme la nouvelle arrivée du narrateur dans le déroulement calme des actions.

Pourtant après la disparition de l homme en noir, l imagination fulgurante du jeune Jean le Bleu reprend de plus belle, dans un dernier soubresaut. Une gradation emporte le narrateur « les gros poings comme des floquets de fouet, ces épieux, ces piques, ces flèches, ces sabres, ces hurlements et ces retours » dans une folie guerrière. Celle ci s’apaisa par « les robes des femmes qui flottaient vers les gerbes étendues ». Et par la concrétisation de l imagination de Jean Giono par : « L’Iliade rousse ». Cette dernière, nous montre bien que l’imagination de l enfant est tellement débordante que toutes ses pensées l’amène à créer des moissons guerrières.

Ce terme de « moissons guerrières » réunis les 2 univers des champs lexicaux utilisés par Jean Giono.

Il utilise les mots « attaquer », « les cuirasses », « des hurlements », « les

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