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Jean Giraudoux

Commentaire d'oeuvre : Jean Giraudoux. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Novembre 2014  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 193 Mots (5 Pages)  •  693 Vues

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Né le 29 octobre 1882 à Bellac (Haute-Vienne), Jean Giraudoux se distingue tout au long de ses études. Passionné par la culture allemande, il étudie à l'université de Munich et effectue plusieurs voyages en Europe. En 1909, son premier livre Provinciales est publié. Il mènera de front ses deux carrières : écrivain et diplomate. Avant d'être un auteur de théâtre reconnu, Jean Giraudoux a écrit une multitude de romans et de nouvelles comme Suzanne et le pacifique (1922) ou encore Juliette au pays des hommes (1924). Ses pièces deviendront des succès tel que Amphitryon 38 (1929) La guerre de Troie n'aura pas lieu (1935), ou bien Electre (1937), Il fût blessé durant la Première Guerre mondiale, nommé chevalier de la Légion d'honneur puis commandeur en 1936. Son rôle sous l'occupation reste cependant controversé, certains lui attribuant une activité résistante, d'autres l'accusant d'antisémitisme et de racisme. Jean Giraudoux meurt le 31 janvier 1944. Dans son livre Amphitryon 38 Giraudoux reprend le mythe grec de la naissance d’Hercule fils de Jupiter et d’Alcmène. Dans la scène 2 de l’acte I que nous allons étudier un guerrier appelle les thébains au combat. Nous allons donc nous demander quelle stratégie utilise le guerrier pour persuader le peuple de venir combattre à ses côtés. Nous expliquerons dans un premier temps quelle image de la guerre est donnée et dans un second temps quelles armes de persuasions il utilise.

Tout d’abord nous pouvons dire que Giraudoux embellit en quelque sorte la guerre en la dédramatisant avec « d’ailleurs ne craignez rien. Le civil s’exagère les dangers de la guerre. » (l-37,38), la guerre n’est donc pas si dangereuse pour lui. Il laisse ensuite entrevoir une lueur d’espoir à ceux qui vont aller combattre en affirmant « que se réalisera enfin cette fois ce dont est persuadé chaque soldat au départ pour la guerre : que, par un concours divin de circonstances, il n’y aura pas un mort et que tous les blessés le seront au bras gauche, excepté les gauchers. » (l-38 à 43). Il continue ensuite en insinuant que la guerre est un moyen de réunir le peuple, « c’est là le grand mérite des patries, en réunissant les êtres éparpillés, d’avoir remplacé le duel par la guerre. » ou encore en citant toutes les catégories « sociales » : « pauvre », « riche », « joueurs », « jouisseurs » ou encore « paresseux ». On pourrait même penser que c’est une guerre sainte car il dit au jouisseurs qu’ils pourront aiguiser leurs armes sur les statues même des dieux, comme si cela allait leur apportait une force supplémentaire. C’est avec cette vision « optimiste » de la guerre que le guerrier appelle les Thébains au combat. On s’aperçoit dès la première didascalie que le guerrier donne l’image d’un roi qui salut ou appelle son peuple, « le guerrier est penché sur la balustrade et crie ». Il utilise l’impératif pour appeler le peuple avec les verbes « réveillez » (l-1), « levez » (l-5) ou encore « prenez » (l-6).

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