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Je suis une fille sans histoire

Dissertation : Je suis une fille sans histoire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Janvier 2023  •  Dissertation  •  981 Mots (4 Pages)  •  198 Vues

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        L'œuvre dont est extrait la citation que nous allons étudier est un essai intitulé Je suis une fille sans histoire. Dans cet ouvrage, Alice Zeniter aborde le cas de la fiction littéraire à propos de la place des femmes en son sein et des effets sur la vision dans la société. Puis elle revient sur la fiction en générale en se questionnant sur comment naissent les récits et se construit la fiction dans nos esprits. C’est dans ce cadre qu’elle dit: “Les fictions viennent parfois combler [l’]ignorance […] en présentant des sous-mondes entiers à ceux qui peuvent ne pas les voir. […] C’est la force du roman, il nous arrache aux coordonnées d’une existence qui nous ont été attribuées arbitrairement à la naissance”. Ces mots d’Alice Zeniter font référence à deux pouvoirs présumés de la fiction selon elle. Tout d’abord, définissons la fiction qui est le terme central de la citation. Selon plusieurs sources, elle correspond à un ensemble de types d'œuvres ayant en commun des situations venus de l’imaginaire et qui sont inexistantes ou peu réelles. Ensuite, nous pouvons comprendre la fiction comme un activateur d’un sens caché qui ouvre les yeux sur la présence d’une multitude d’univers imaginaires porteurs de savoir comblant l’ignorance. Dans cette continuation, la romancière, dramaturge et metteuse en scène aborde la fiction comme moyen de s’échapper de sa condition sociale et de se découvrir une nouvelle réalité dans la lecture. Le roman, en nous captivant, nous fait complètement oublier notre monde et nous voilà transporté dans un tout autre univers où notre origine n’a plus d’importance, chaque lecteur est égal devant son livre. Nous pouvons par conséquent reformuler la citation d’Alice Zeniter de la façon suivante: Les littératures de l’imaginaire nous permettent de combler des lacunes en nous présentant des univers interactifs dans leur permission d’ouverture d’esprit. Le pouvoir du roman est de nous extérioriser de notre milieu social d’origine en créant à la place un monde différent. Nous nous demanderons donc: La fiction peut-elle permettre à certains de sortir des prédispositions sociales de leur naissance et quels en sont les moyens ? Premièrement, nous aborderons qu'effectivement, la fiction peut nous permettre de sortir de notre difficile quotidien grâce à ses capacités d’évasion intellectuelle. Ensuite, nous verrons que la lecture d’un roman fictionnel n’est pas réellement une évasion car de nombreuses fictions font référence à des faits bien ancrés dans la réalité et que certains récits peuvent inverser le phénomène. Enfin, nous analyserons le cas des fictions qui permettent d’évoluer socialement autrement que par l’évasion intellectuelle ainsi que celui des fictions basé sur des faits réels qui sont une sorte d’entre deux.

        Pour conclure, nous avons tout d’abord dit que le roman est un bon moyen d’évasion intellectuelle par une stimulation de l'imagination par la mise en ambiance: notre esprit est emmené ailleurs, dans un monde parallèle où ne compte plus ce que raconte l’histoire. Puis, le second moyen d’évasion observé est l'accaparement de l’identité d’un personnage du récit: en se reconnaissant d’un personnage, nous avons l’impression de vivre ses aventures et donc d'être déconnecté des nôtres. Par la suite, nous avons vu que des récits nous emmenaient peut-être dans de lointaines contrées certes mais qui possède une certaine part de vérité comme Le Seigneur des Anneaux de J.R.R Tolkien qui dénonce la Seconde Guerre mondiale. Aussi, il y a le cas des romans qui par leur noirceur ne peuvent nous enlever notre condition de naissance de la tête et parfois peuvent même renforcer ce sentiment. Enfin, nous avons abordé la question des autres moyens d’échappées sociales que l’évasion intellectuelle comme des fictions qui poussent à la réussite dans la vraie vie à travers un récit stimulant. Nous avons fini avec l’analyse des fictions inspirés de faits réels, sorte d’alternative à tout le reste qui permet tout autant un oubli de la réalité que la conscience de la véracité de certains détails de l’histoire. Pour continuer, notre problématique était: “La fiction peut-elle permettre à certains de sortir des prédispositions sociales de leur naissance et quels en sont les moyens ?”. Pour y répondre, nous pouvons dire que la fiction, mis à part quelques cas particuliers de romans plus sombres, nous permet bien de sortir des cases où nous étions mis dès notre enfance mais la particularité réside dans le fait qu’il existe plusieurs types de sorties: la sortie par évasion intellectuelle et la sortie par stimulation de la réalité par la fiction. Pour arriver à ces fins, les moyens sont d’abord internes au livre avec la reconnaissance dans un personnage ou une stimulation de l'imagination par la mise en place de l'intrigue et du décor du récit dans le premier type de sortie. Il y a également, pour le second type de sortie, l’utilisation de faits réels au sein de la fiction pour démontrer qu’avec de la détermination, on peut arriver à soi-même se sortir d’où l'on est. Tout cela nous permet de dire qu’il est fortement possible que la fiction puisse nous permettre de nous sortir d’une manière ou d’une autre, momentanément ou définitivement, de nos caractéristiques sociales de naissance.

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