Jacques Réda « La bicyclette »

Lilas                                            Dm de français                                                  1DD3 Jérémy                                                                                             03/11/2016

• Commentaire sur le poème de Jacques Réda « La bicyclette »

Jacques Réda est un auteur encore présent de nos jours, né en 1924 il a actuellement 87 ans. Dans ce poème Réda, à partir de l’objet principal étant la bicyclette, fait un tout autre objet de celle-ci et nous en donne une autre vision qu’une simple bicyclette. Nous allons étudier le cadre de la rêverie ainsi que la transformation de la bicyclette.

Tout d’abord, nous remarquons un cadre de rêverie. Plusieurs éléments sont évoqués dans ce poème, il y a tout d’abord la mise en évidence du feu « feu » v.11 qui est également évoqué par « Étincelles » v.20, ensuite vient l’eau avec « flots » v.11, l’eau et le feu sont parfois mêlés « torrent de soleil » v.3 c’est un oxymore , « gouttes d’or » v.6  ce qui propose un univers contenant  plusieurs aspects. Nous remarquons plusieurs couleurs comme « or » v.6, « noir » v.7, « vert » v.11 ainsi que «  doré » v.11 qui montre que la transformation s’effectue de l’ombre à la lumière où l’ombre est représenté par le noir et la lumière par l’or. Il y a le champ lexical de la brillance « éclat » v.5 « d’or »v.6 « feu »v.11 « doré »v.11 d’étincelles »v.20. Il vie un rêve éveillé on peut le remarquer  grâce aux mots « éveil » v.9 à peine il regarde sa bicyclette il se sent transporte « la rue est vide. Le jardin continue en silence » v.10 il est dans une rue vide et il se croix dans son jardin il pense à un ruisseau « déverser à flots »v.11 puis se retrouve pieds nue sur du carrelage « Pieds nus, à petits pas légers sur le froid du carreau »v.12. Ensuite ils entent un chien qui lui fait penser à des murs écroulés, à des bois ainsi qu’a des étangs.  « Parfois un chien aboie ainsi qu’aux abords d’un village »v.13.

Ensuite nous remarquons aussi une transformation de la bicyclette. Il met en évidence la puissance de sa bicyclette avec la personnification de celle-ci « Il a la grâce d’une bête » v.8 qui nous prouve son invincibilité. Nous constatons qu’il lui donne vie grâce à la personnification « C’est un oiseau » v.9  ainsi qu’a « Et voudrait-on s’en emparer, puisque rien ne l’entrave » v.16 et « La bicyclette vibre alors, on dirait qu’elle entend » v.15 ce qui lui donne une certaine forme de liberté comme si elle avait aucune limite. Puis il nous donne une vision étrange de la bicyclette grâce à l’évocation de l’image stellaire « Qui font à présent de ses roues deux astres en fusion. » v.21 ce qui montre l’inaccessibilité de la bicyclette. Au début du poème le rythme est plutôt lent ce qui connote que la transformation débute, puis au milieu le rythme s'accélère ce qui montre que la transformation est à son niveau maximal pour enfin prendre fin à la fin du poème en remarquant que le rythme ralentit.

En conclusion Jacques Réda montre le cadre de rêverie par l’évolution de la lumière qui passe du sombre a la lumière mais aussi avec le champ lexical de la brillance enfin il finit par évoque les souvenir passer avec sa bicyclette. Ensuite il évoque la transformation de la bicyclette à l’aide de la personnification comme la puissance, l’invincibilité, la façon dont il donne vie à la bicyclette ainsi quand il personnifie les roues de la bicyclette en donnant une forme d’image stellaire. Il montre également la différente étape de la transformation grâce au rythme du poème.

...