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Invitation Au Voyage, Baudelaire : une construction originale

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Par   •  2 Novembre 2014  •  1 020 Mots (5 Pages)  •  1 073 Vues

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Introduction :

Baudelaire, poète de la modernité, publie son grand recueil Les Fleurs du mal en 1857. Il expérimente en passant du romantisme, au mouvement parnassien, puis en insufflant le symbolisme. De même, il remet au goût du jour la forme oubliée du sonnet, et popularise le poème en prose (Spleen de Paris, 1869). Il mène une vie de tourments et de difficultés dont l’angoisse se retrouve dans son concept central du Spleen (humeur dépressive). (accroche avec informations sur l’auteur).

L’invitation au voyage se découvre dans la section « Spleen et idéal » de son œuvre. Tableau d’un idéal, ici, il s’inspire de son voyage fait à vingt ans, lorsque ses parents décident de l’embarquer sur un bateau à destination des Indes pour l’éloigner de sa mauvaise vie (il s’arrêtera au bout d’une dizaine de mois sur l’île de la Réunion). Il évoque à travers ce texte son amour pour Marie Daubrun, actrice à la mode, qu’il rencontre en 1848. (présentation du texte)

Nous verrons de quelle manière l’auteur arrive à nous emmener dans un voyage poétique. (problématique)

Tout d’abord, nous analyserons les particularités de ce texte, avant d’en montrer la portée imaginaire et poétique. (annonce de plan)

(introduction avec quatre éléments : accroche, présentation du texte, problématique, annonce de plan).

I- Un poème particulier.

(phrase d’introduction de la partie avec rappel du thème)

a) Une construction originale.

utilisation des vers impairs, cinq et sept syllabes, musicalité particulière (d’ailleurs mise en avant par la suite par Verlaine dans son poème « Art poétiqe »), vers courts créant un rythme rapide et saccadé.

Construction semblable à une chanson, à une berceuse avec trois couplets et le refrain qui revient : « Là, tout n’est [...]et volupté ». L’adverbe « Là » placé en début de refrain insiste sur l’importance des deux vers, et oblige à un arrêt durant la lecture.

Présentation visuelle sous forme de colonne, avec des vers décalés. Rimes présentes, avec alternance entre rimes plates et rimes embrassées.

b) Un poème lyrique.

lyrisme marqué dès le début : « Mon enfant, ma soeur »(v.1), utilisation du possessif.

Expression de sentiments, de son amour : anaphore avec verbe aimer v.4-5, pour une femme, destinataire du poème : « Songe »(v.2) (Marie Daubrun)

Eloge de la femme aimée, car il lui promet des merveilles : « C’est pour assouvir/Ton moindre désir »(v.32-33)

c) L’univers baudelairien.

une vision peu rassurante de la femme habituelle chez l’auteur : « De tes traîtres yeux »(v.11), manque de confiance vis-à-vis des femmes et évocation des yeux verts de Marie Daubrun.

Création d’un univers sensoriel, mis en avant dans tout le recueil les Fleurs du mal : « volupté », la chambre décrite dans la deuxième strophe évoque la sensualité, vue « Vois »(v.29), odorat « Mêlant leurs odeurs »(v.19), l’ouïe « Tout y parlerait »(v.24).

Insistance sur le luxe, obsession baudelairienne : « Luxe » (dans le refrain), « riches plafonds »(v.21), « splendeur orientale »(v.23), « or »(v.38). Ces éléments posent la vision de l’idéal baudelairien, un paradis sensuel luxueusement décoré.

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