LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Incipit de roman

Résumé : Incipit de roman. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Mai 2022  •  Résumé  •  627 Mots (3 Pages)  •  183 Vues

Page 1 sur 3

Incipit de roman

   On arrive sur le parking, il est 6h, il n’y a personne. Pas l’ombre d’un nuage ni le souffle du vent. Seulement une multitude de petites voitures colorées, spécialisées pour le milieu. Le soleil se distingue parmi la profondeur du bleu du ciel, éclaircissant le village doucement, d’une chaleur qui s’affirme tranquillement. Il est 8h, Cécile Varneau, armée de sa caméra, s’apprête a monter dans une de ces petites voitures, ou plutôt des sortes de quads servant à naviguer sur le sable chaud, le son du vent qui s’installe berce la matinée quand aux nuages, ils se distinguent petit a petit au fil du temps. Il est 9h, le chauffeur dépose Cécile et sa troupe, elle descend de la voiture, heurtant le sable chaud et apercevant l’horizon, au loin, derrière le désert seulement. Les cheveux bruns, assez clairs, qui couvrent une grande partie de son petit gabarit, bercés par le vent comme si ils souhaitaient s’envoler, un ensemble tailleur noir et des yeux bleus, d’un bleu plus foncé que ceux qui parsemaient son corps, toujours cachés par les vêtements sombres mais ils étaient là, contre leur intention. Certains sont plus estompés, d’autres cherchent encore à disparaître et à ne plus revenir, à se cacher sous la peau, à devenir invisible aux yeux de tous, à effacer le passé. Mais ils étaient là, contre leur intention. Le soleil est un dragueur, quand il n’est pas caché par les nuages, il vient de toucher partout où il te trouve, c’était le cas de Cécile, il vient l’aimer et refléter sa future carrière de reporter, à travers une multitude d’émotions et de sensations : de la joie, de l’adrénaline, de l’appréhension et de la peur de ne pas réussir. Alors il te quitte quelques instants pour te laisser le temps de réfléchir puis il revient te caresser le dos, il fait chaud. Jusqu’à la fin de la journée, il nous aura accompagné, puis finalement il doit partir aimer d’autres audacieux qui oseront l’affronter. Il est 10h, tout le monde s’est préparé et le reportage peut alors commencer, Cécile, confiante, ose prendre la parole en première. Le stress redescend et l’assurance domine. Lorsque plusieurs autres petites voitures arrivent sur le site, d’autres groupes en sortent et s’installent à quelques mètres seulement. Cécile reste indifférente, elle est concentrée et n’y porte pas la moindre attention mais les nuages sont de moins en moins timides, de plus en plus opaques et semblent se rapprocher du sol, comme pour prévenir un danger, ils seraient là. Il etait 12h, l’heure de manger, tous les groupes se dirigeait vers les voitures au moment où une voix frappe Cécile, c’était une voix masculine qui criait « coupez !» et qui lui semblait si familière qu’elle ne fit pas attention à la fin de la phrase. Seulement la peur envahissait son corps et la colère rejaillissait avec le passé mais elle restait immobile à l’extérieur, elle ne pouvait plus bouger, paralysée par la peur. Un seul nom lui revenait en tête « François », celui qu’elle avait choisi il y a 10 ans et qu’elle a fuit il y a 3 ans. Elle se rappelait autant des bons souvenir que des mauvais, comparables à des cauchemars sans fin qui durent le jour et la nuit et qui hantent son esprit et son corps encore aujourd’hui. Finalement, 1 an après, « Cécile Varneau » était écrit sur tous les nouveaux titres d’actualité du journal télévisé qui concernait les reportages sur les violences faites aux femmes autour du monde. Il est 8h, une affaire particulière n’est toujours pas bouclée, Cécile arrive, toujours avec sa caméra, et s’installe à son bureau. Elle se faisait une joie de travailler sur cet article, intitulé « François Bratit ».

...

Télécharger au format  txt (3.7 Kb)   pdf (31.6 Kb)   docx (7.8 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com