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Histoire littéraire du Moyen-Age

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Par   •  20 Septembre 2022  •  Cours  •  2 644 Mots (11 Pages)  •  236 Vues

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Histoire littéraire du Moyen-Age (MA)

Cours du 13/09/2022

 Le moyen-âge en générale pas massivement fréquenté durant le cursus d’études secondaires, un peut en 5eme et seconde et première.

L’intitulé du cours est assez problématique, il nous amène d’entrée de jeu à réfléchir, sur ce que c’est la littérature du MA et même sur ce que c’est le MA tout cours.

Contrairement à ce que l’on peut éventuellement attendre, ça ne tombe pas sous le sens, ni en termes de littérature, ni en termes de période historique.

Introduction : 

On a pour la période médiévale un certain nombre de difficultés méthodologiques qui ne se pose pas forcément pour les autres siècles.

On les exprimera sans les résoudre. Ils sont spécifiques à la littérature du MA, les avoir en tête permet d’envisager les textes médiévaux.

Si on réfléchit un peu à la chose.

On a en littérature un découpage qui correspond aux différents siècles, découpages séculaires.

Mais à côté on a le MA, ce n’est pas un siècle, mais 5.

Le MA c’est 5 siècles à lui tout seul et les 5 autres sont ‘’solo’’.

Est-ce que on imaginerait, étudier la littérature en un seul bloque, qui irais de 1600 jusqu’à aujourd’hui ? non bah non, mais c’est que l’on fait pour le MA, on étudie des textes qui vont de l’an 1000 environ jusqu’à 1500 à peu près.

Pour dire autrement, il y a autant d’écarts entre Charlemagne et Phillipe le Bel, qu’entre Louis 14 et nous.

Avec le MA on a affaire à une période, il y a une certaine confusion ou indéfinition.

Il y a trois difficultés qui se posent : 

  • La première est historique :

Le MA c’est 5 siècles mais c’est une période qui pose fondamentalement un problème de dates, on ne peut pas définir quand il commence et quand il se termine.

Pour la fin on a quelques possibilités :

-si on suit la logique des concours ce serait 1500, pour CAPES, agrégation etc., donc avant 1500 ce serai de l’ancien français médiéval et après ce serai grammaire… classique quoi. Donc plus de l’ordre administratif

- 1453 c’est-à-dire la prise de Constantinople par les Turques qui fonde la renaissance, ce qui rester de l’ancien empire romain d’orient est réduis à sa fonction la plus congrue qui soit, toute la région devient turque, mais tous les textes grecs et également buisantins, sont pousser à l’ouest.

-1492, Christophe Colomb avec la découverte de l’Amérique, c’est un autre monde fondamentalement, non pas parce qu’il découvre les Amérique mais parce que ça amène l’EU à penser qu’ils ne sont plus seul. Changements radicaux en termes de penser et de mentalité.

-1515, au début du règne fracassant de François 1er, il est véritablement le roi qui lance cette période, du 16ème siècle. Le 16ème commence avec l’avènement de François 1er.

On a plusieurs dates pour la fin qui se justifient parfaitement.

Pour le début malheureusement c’est beaucoup plus compliquer, il y a différentes possibilités, mais qui chacune ne sont pas sans poser de problème :

-Si on remonte le plus loin qu’il est possible de remonter, pourquoi pas 476, la chute de l’empire romain, c’est un peut difficile à considérer, parce que ça nous amènerait à considérer en littérature française du MA, un espace qui ne s’appelle pas encore la France, et puis une littérature qui fondamentalement n’existe pas encore, même si sur le plan historique ce n’est pas si anodin que ça, sur le plan littérature c’est embêtant.

- L’an 800, qui est aussi tout à fait symbolique, le couronnement de Charlemagne, mais ça pose aussi 2 problèmes : entre la chute de l’empire romain et le couronnement de Charlemagne, on fait quoi de cette période concrètement, fondamentalement, ça fait plonger cette période-là, dans toute une espèce de zone grise que l’on ne saurait absolument pas caractérisée. Donc ça c’est le premier problème en plus de l’artifice. En termes d’espace, malgré tout on retrouve le problème d’avant, l’espace France n’existe pas non plus en tant que telle, à cette époque la capitale de l’empire carolingien c’est Aix-La-Chapelle, donc c’est un espace qui est intégré à l’empire carolingien, donc problème à la fois historique et aussi d’ordre culturel et littéraire.

-Pour quoi pas l’an 1000, ce qui serai tout à fait arbitraire, il n’y a pas d’événements particulier que l’on puisse citer à cette occasion, mais parce que ça fait date et c’est symbolique, c’est cette date que l’on choisie en générale.

Jack le Goff, parle d’un long MA. La seule chose sur le plan historique que l’on peut dire sur le MA, c’est que c’est long.

Conclusion on ne peut pas résoudre le problème de datation du MA.

  • Deuxième difficulté linguistique

Si l’espace France n’existe pas encore, fin pas fondamentalement, encore au MA, c’est la même chose pour la langue. C’est-à-dire que contrairement à nous, de ce qui ce se passe à partir de la fin du 17ème siècle initier par l’ordonnance de Pierre Cotrel, on n’a pas d’unité nationale autour d’un idiome commun, le français ça n’existe pas non plus. Là aussi le développement du français, en tant que langue, est issue d’un processus extrêmement long. On peut distinguer deux apports, celui du latin (l’évolution naturelle du latin) mais aussi l’apport tout à fait massif, des parler germanique, à partir, du 4ème/5ème siècle après JC.

Petit à petit, on avoir une sorte de tension sur le plan linguistique, ou une ambivalence, voir parfois un paradoxe, entre justement, d’une part la continuité du latin (même si l’empire romain n’existe plus en tant que tel, on continue à pratiquer et à parler le latin, on l’enseigne, et jusqu’au MA on note une influence tout à fait considérable des études classiques et des auteurs antiques comme Virgile, Ovide ou Sénèque) et d’un autre côté, face à la continuité de la latinité, qui va être associé à la langue des lettrés, la langue des clercs, vous avez le développement des langues parlés vernaculaire, ce qu’on appelle du parler vulgaire, le parler du peuple (ceux qui ne sont pas lettrés). Ces langues vernaculaires, sont enfaite très divers et on va aboutir à une pluralité de ces lettres, qui est le parler roman qui dérive de l’évolution du latin avec les apports d’origines germaniques.

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