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Histoire basée sur des faits véridiques

Dissertation : Histoire basée sur des faits véridiques. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Janvier 2018  •  Dissertation  •  2 664 Mots (11 Pages)  •  462 Vues

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SANAE

Histoire basée sur des faits véridiques

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Pour mes parents, qui, malgré mes maladresses, croient encore de tout cœur en ma réussite.

Pour tout Palestinien voulant connaître ce qu’on pense de ce conflit.

Pour tout Israélien ou juif voulant savoir ce que l’on pense de lui


 

« Être toujours en retard d'une guerre devrait nous déterminer à être parfois en avance d'une paix. »

Robert Sabatier

Ils ont détruit la maison d’Aya, ce matin. Ils ont détruit ma meilleure amie. Pourquoi nous bombardent-ils? Je ne comprends pas comment peut-on avoir l’air dangereux. Je ne comprends pas comment peuvent-ils avoir peur de simples familles, pour la plupart composées de femmes et d’enfants. Tous les hommes du village sont au combat, sauf les vieillards, les handicapés et les invalides. S’ils nous prennent comme un risque quant à leur survie, je pense que leur description de « soldats Israéliens forts et sans crainte » devrait être redéfinie. Pourquoi n’ont-ils pas la mentalité de la famille de Maria. Lorsque j’ai appris la venue d’une famille juive dans notre village, j’ai tout de suite senti la colère monter en moi. « Qu’est -ce qu’ils nous veulent encore! Ils nous prennent nos terres, nos hommes et maintenant, ils veulent vivre avec nous? » Après avoir rencontré Maria, j’ai eu l’espoir de voir un jour nos deux peuples cohabiter sur cette Terre Sainte.

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« Sanae, tu es encore dans la lune et tu ne suis pas la leçon! Sois attentive s’il-te-plait. »

Arghhhhh! J’en ai marre de ce pays, j’en ai marre de cette Mme Dubois et j’en ai marre de l’école. Depuis que je suis arrivée dans ce maudit pays, tout ce que je fais est surveillé comme si j’allais tomber en dépression toutes les cinq minutes. Cela m’étonnerait à peine si l’on me dit qu’il y a des caméras dans les toilettes pour me tenir à l’œil afin de s’assurer de ma santé mentale. Je ne suis ni faible ni cassable, de tout manière, j’ai vu des choses affreuse qu’aucune personne dans cette classe, y compris Mme Dubois, ne verra dans sa vie…

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Maria est venue vivre dans notre village avec sa famille il y a de cela deux mois. Ses parents, contre l’agissement de certains de leurs confrères Israéliens, ont décidé d’épauler les Palestiniens, allant jusqu’à vivre avec eux, malgré le danger que cet acte représente pour leurs vies. Je trouve cela très courageux et gentil de la part des Desner pour leur sollicitude envers mon peuple. Je suis certaine qu’il y a des milliers d’autres personnes comme eux et c’est cela qui me rend assez ouverte à l’idée d’un pays où l’on cohabite avec le peuple juif. Oh! Bien sûr, il y a toujours ce type d’individu qui ne souhaite que le malheur et la mort du peuple palestinien ou bien, ces fanatiques de la religion, les juifs orthodoxes, qui se nomment « gardiens de la tradition » et qui ne pensent qu’à leur Terre promise en oubliant l’existence d’un concept qui se nomme « cohabitation ». Je ne peux leur donner que de la haine et je ressens de la compassion envers tous ceux qui doivent vivre en compagnie de tels individus.

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« Sanae! Si tu ne fais pas plus d’efforts pour te concentrer sur le cours, je vais être obligée d’en parler avec tes par…, pardon, avec ta tutrice. », me dit madame Dubois quelque peu malaisée.

« Je suis désolée encore une fois Madame. »

Elle est désolée elle dit. Si elle veut contacter mes parents, elle n’à qu’à appeler le cimetière de Gaza. Je suis sûre qu’ils seront ravis de discuter avec l’enseignante de leur petite fille. S’ils étaient encore là, je suis sûre que je n’aurais jamais connu cette Madame Dubois ni Montréal. Cela fait maintenant à peu près 6 ans que je l’ai ai perdus et depuis, ma vie n’a été qu’un mélange de souffrances.

« Prenez vos agendas les élèves! Alors… pour le 31 décembre, je veux un texte de taille assez raisonnable, un texte de votre choix. Fantastique, policier ou historique, comme vous voudrez. Cependant, je veux un travail de qualité et surtout, un travail sans faute. Vos dernières dissertations étaient bourrées de fautes! Ce sera tout pour aujourd’hui et vous avez le reste de la période pour commencer votre rédaction. »

Encore un autre travail! On ne peut jamais se reposer avec cette enseignante. Toutefois, cette idée de rédaction m’a beaucoup intéressée et je compte m’y consacrer corps et âme, malgré mes protestations.

Je sortis un paquet de feuilles lignées et commençai ma rédaction…

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Sanae Barakat                                                            25 décembre 2017

 

Je m’appelle Sanae Barakat, j’ai 16 ans et j’habite présentement à Montréal dans une famille d’accueil. Non, je ne suis pas une de ces délinquantes qui font tellement de bêtises au point qu’on les sort de leurs domiciles et je ne suis pas non plus une fille qui s’est fait abuser par un membre de sa famille. Pourquoi la société cherche-t-elle toujours à faire ressortir le pire dans une situation? Pourquoi on ne cherche jamais la réponse la plus simple?

Je ne connais pas la réponse à ces questions, vu que je ne les ai jamais posées à quelqu’un. Bref, cela est sans importance et je suis en train de m’égarer de mon sujet. J’habite dans une famille d’accueil pour la simple et unique raison que je suis orpheline.

Mes parents sont morts à cause d’un conflit entre deux peuples si proches, mais pourtant si inconnus les uns des autres. Deux peuples qui, n’arrivant pas à obtenir ce qu’ils souhaitaient (et souhaitent aujourd’hui encore), ont fini par sortir les armes pour régler leurs différends. Deux peuples qui finiront par signer leur mort avant même qu’ils ne s’en rendront compte de la gravité de leurs actes. Les Palestiniens ne veulent pas partir de leur patrie et les Israéliens veulent leur Terre promise à tout prix. Pour ma part, je trouve cela bête de leur part. Oui, mon peuple habitait cette terre bien avant les Juifs. Oui, il a été persécuté en raison d’une promesse faite par un certain Adonaï ou Yahvé à son peuple. Cependant, est-il vraiment nécessaire de causer la mort de milliers de personnes pour un territoire d’à peine 21000 kilomètres carrés? Est-il fondamental pour nos dirigeants de sacrifier des innocents afin de montrer qui est le plus fort? N’est-il pas plus simple de se séparer ce territoire en laissant une ville neutre entre les pays? Que suis-je en train de raconter? Bien-sûr qu’il y a eu des gens nettement plus expérimentés que moi qui ont eu ces interrogations. Bien-sûr, bien-sûr… mais, pourquoi rien n’a été fait? Un simple geste qui pourrait faire régner la paix. Tout ce que j’ai pu voir ou vivre, est que toutes les décisions de ce « Saint ONU » ont été en faveur des juifs et le peuple Palestinien a été mis en second plan. Tous ces décrets n’ont pas eu le résultat voulu : avoir un semblant de paix entre ces deux peuples. Au contraire, cela a agi comme du carburant versé sur du feu : une grosse flamme a vu la vie et en a fait disparaître des milliers d’autres. Cette flamme s’est allumée en 1948 et ne s’est jamais éteinte. Avant de conter mon histoire, laissez-moi vous parler un peu d’Histoire concernant ce conflit.

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