Florence dissertation

Plan

IP1 : Gaston est faible

Is1 : À cause de sa peur, Gaston ne pouvait pas offrir une meilleure vie à sa famille.

- Pr1 : La répétition du déterminante numérique « trente ans » (Florence, p.84)

- Pr2 : La répétition des adverbes « rien » et « jamais » (Florence, p.84)

Is 2 : Gaston n’a pas eu le courage de progresser sur le plan professionnel.

- Pr1 : « [il] [est] toujours reste ce que [’il] ét[ait] : un p’tit employé de Campagne qui reçoit une augmentation de salaire tous les cinq ans » (Florence, p.84).

- Pr2 : « je ne veux pas d’un homme qui laissera bafouer toute sa vie, qui ne fera jamais de progrès, sous prétexte qu’il est honnête » (Florence, p. 84 -85).

IP2 : Gaston n’est pas peureux.

Is1 : Gaston fait preuve du courage en reconnaissant qu’il a eu peur.

- Pr1 : « Ce que Florence a dit de moi est vrai » (Florence, p. 85).

- Pr2 : métaphore « des poules mouillées » (Florence, p. 107).

Is2 : Gaston veut progresser et il est prêt à prendre des risques dès maintenant.

- Pr1 : comparaison « accepter la nouvelle vie qui s’ouvre (..) C’est comme le soleil qui se lève » (Florence, p. 112).

- Pr2 : « il peut arriver n’importe quoi, je m’arrangerais pour qu’on mange nos trois repas par jour qu’on a un toit qui nous abrite » (Florence, p. 114).

Peut-on soutenir que, dans l’extrait proposé, Gaston est présenté comme un être faible?

Au milieu du XXe siècle, Maurice Duplessis est réélu pour la deuxième fois. En effet, cette période est équivalente à la période de Grade Noirceur dans laquelle l’idéologie de conservation était encore présente chez les francophones. Cependant, la politique de Duplessis produit des mécontentements dans la population, ce qui va déclencher la Révolution tranquille en 1960. En même temps, le théâtre de la contestation fait son apparition. L’un de ses représentants est le dramaturge, Marcel Dubé, qui fait le début d’une nouvelle idéologie au Québec. En se référant à la pièce théâtrale "Florence", écrite par Marcel Dubé, peut-on soutenir que, dans l’extrait proposé, Gaston est présenté comme un être faible? D’un côté, Gaston, le père de Florence, a eu peur de progresser pendant une longue période de sa vie, mais de l’autre, il n‘a pas peur maintenant de recommencer une nouvelle vie, même s’il faut prendre des risques.

D’une part, Gaston est un homme faible. // En effet, à cause de sa peur, Gaston ne pouvait pas offrir une meilleure vie à sa famille. // De ce fait, la fille de Gaston, Florence, lui rappelle qu’ils habitent dans le même lieu depuis une longue période. La répétition du déterminant numérique « trente ans » (Florence, p.84) met effectivement en évidence le fait que Gaston a eu peur de prendre des risques pour évoluer pendant trente ans, ce qui représente une grande période de sa vie. Il a préféré pendant trente ans d’avoir une vie pauvre, d’habiter dans la même « maison d’ennui » (Florence, p. 84), de payer « le loyer mois après mois » (Florence, p.84) au lieu d’avoir le courage de prendre des risques pour améliorer sa vie. De plus, Florence reproche à son père que, à cause de sa peur, toute la famille ait souffert. « (il) (a) rien donné à (sa) femme (il) (a) rien donné à (ses) enfants que le strict nécessaire. Jamais de plaisirs, jamais de joies en dehors de la vie de chaque jour » (Florence, p. 84). La répétition des adverbes « rien » et « jamais » ont une connotation péjorative ici. Les adverbes révèlent encore une fois, la peur de Gaston de faire des changements dans sa vie. Mais cette vie banale dans laquelle Gaston choisit de rester a eu un impact négatif sur sa famille. Ses enfants ainsi que sa femme, n’ont pas connu une autre vie, n’ont pas eu la chance de s’instruire, sauf Pierre. Ils n’ont pas connu le plaisir et la joie. Par la suite, Florence reproche à son père qu’il n’a même pas eu le courage de progresser sur le plan professionnel. //Effectivement, Gaston a eu peur de changer son lieu du travail ou d’essayer à progresser pour avoir une situation financière meilleure. Dans les yeux de sa fille, « [il] [est] toujours resté ce que [’il] ét[ait] : un p’tit employé de Campagne qui reçoit une augmentation de salaire tous les cinq ans » (Florence, p.84). En effet, l’affirmation souligne le fait que Gaston avait trop peur pour faire des changements au niveau de sa profession. Il était, en outre, content d’avoir un travail, même si le salaire n’était pas assez grand pour mieux se faire plaisir et élever le mode de vie de sa famille. Il était aussi satisfait du fait son salaire subissait une augmentation tous les cinq ans. De plus, sa position dans la compagne n’avait aucune importance pour lui. Pour lui, le fait qu’il pouvait assurer le strict nécessaire à sa famille était suffisant. Puis, Florence fait une

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