Fiche de lecture "J'habite en bas de chez vous"

SOMMAIRE

I. Introduction

II. Informations essentielles

• Référence de l’ouvrage

• Biographie de l’auteur

• Contexte

III. Résumé de l’ouvrage

IV. Développement

• Parcours de Brigitte

• Apports professionnels

V. Mots clés

VI. Conclusion

VII. Bibliographie

I. Introduction :

Durant ma formation de monitrice éducatrice au sein de l’Institut Régional du Travail Social (IRTS), on m’enseigne plusieurs modules, répartis en axes. Selon l’axe 1, intitulé « L’être humain, un sujet en interaction », il m’est demandé de réaliser une fiche de lecture.

J’ai immédiatement porté mon choix sur les personnes sans-abris car j’ai beaucoup de questionnements sans pour autant munies de réponses claires, sur ce thème : Comment arrivent-il à la rue ? Quelles sont les aides pour que ces personnes s’en sortent ? Quel est mon regard et mon comportement face aux personnes vivants dehors ? Que faire, à ma petite échelle ?

En faisant des recherches afin de trouver mon ouvrage, je trouvais généralement des récits racontés par des hommes. Jusqu’à ce que je tombe sur l’histoire de cette femme qui se retrouve à la rue du jour au lendemain, sans rien, pour échapper aux coups de son compagnon. On en parle tellement peu, des femmes à la rue, je me suis alors centrée sur ce sujet. C’est pourquoi, j’ai choisi de travailler sur le livre de BRIGITTE :

« J’habite en bas de chez vous »

Cette histoire de vie*, m’a beaucoup touchée ainsi qu’apprit sur la vie des personnes devenant Sans Domicile Fixe (SDF)*. Il existe trois courants de récits de vie, je pense que celui-ci entre dans l’approche introspective abordée par Vincent De Gaulejac. C’est-à-dire, un retour sur soi afin de trouver le sens de sa vie.

Dans ce livre, On y retrouve, par la vue de Brigitte, les codes de la rue et la lutte contre les besoins recensés comme vitaux pour un bien être. Ces besoins sont catégorisés par la pyramide de Maslow. Dans le cas de cette femme, toutes les catégories sont touchées, même les plus importantes comme les besoins primaires, aussi appelés physiologiques*, qui sont la faim, la soif, la respiration, le sommeil, les éliminations et la sexualité. Les autres besoins étant ceux de sécurité (environnement stable et prévisible), d’appartenance (amour, affection des autres), d’estime (reconnaissance et appréciation des autres) ainsi que les besoins d’accomplissement de soi. Malgré tous les bas dans sa vie, elle s’accroche et se bat, c’est ce qui lui permettra de s’en sortir.

Son témoignage transmet un énorme message d’optimisme*, un véritable partage d’expérience et de découverte de milieux sociaux différents.

Le lien que je peux faire entre cet ouvrage et ma construction professionnelle sont les valeurs véhiculées. Pour moi, la notion aller de l’avant sans jamais perdre espoir au moindre obstacle, est vraiment très important.

J’effectue actuellement un stage en Institut Médico-Éducatif (IME) mais j’aimerai, en deuxième stage, le faire dans un Foyer d’Hébergement d’Urgence*, tel qu’un Centre d’Hébergement et de Réinsertion Social (CHRS), un Centre Maternel ou au Samu Social.

II. Informations essentielles :

• Référence de l’ouvrage :

Auteure, en collaboration avec une écrivaine : Brigitte, MOUGIN Véronique

Titre français : « J’habite en bas de chez vous »

Éditeur, numéro d’impression : Pocket, 32845

Genre : Essai / Livre autobiographique

Année de parution : octobre 2007

Nombre de pages : 248 pages

• Biographie de l’auteure :

Brigitte est placée dans une famille d’accueil, très jeune. Elle y trouve des parents aimants et mène une existence paisible. Jusqu’à ce que son père biologique vienne la récupérer à l’âge de sept ans et l’emmène dans leur appartement familial, mais sa mère va lui imposer des coups toute son enfance. Son père la défend mais décède d’une maladie, très jeune. Elle décide à ce moment-là de changer de vie. Elle part s’amuser avec des amis dans le sud de la France mais remonte à Paris lorsque ceux-ci construisent une vie de famille. Elle va, elle aussi, trouver l’amour et va ensuite habiter avec lui. Sa vie tourne à nouveau au cauchemar. Il devient violent, l’isole du monde, elle vit sous son emprise.

Un soir, elle sent qu’il va la tuer. Elle décide de partir, seule, sans affaires. Elle erre dans la rue, qui deviendra son chez soi. Elle fait maintenant partie des SDF. Elle va vivre de cette façon pendant deux ans. Loger dans la rue est compliqué. Il faut trouver l’endroit où dormir, lutter contre le froid, la faim, la saleté, les ravages de l’alcool, la violence, le regard malsain et l’ignorance des passants, contre la mort qui plane constamment. Elle rencontrera un autre marginal, un copain de galère, avec qui, elle aura une relation.

Dans ce monde noir, il existe tout de même des personnes chaleureuses. Dans son parcours, Brigitte va trouver quelques oreilles attentives et patientes. Elle refuse leur aide, quand un service social arrive à lui faire comprendre qu’elle mérite de s’en sortir et, que cela reste possible si elle accepte d’y croire.

Aujourd’hui, Brigitte habite dans un petit studio qu’elle paie avec l’aide d’une organisation caritative. Elle travaille comme garde d’enfants pour un couple aisé, elle revit à nouveau sa vie.

• Contexte :

Tout d’abord, à la fin du XIXème siècle, la France voit l’avènement d’une nouvelle catégorie de pauvres : les « sans-abris ». Puis, vient la révolution industrielle et l’urbanisation massive qui ont favorisées le chômage et la mendicité.

Enfin, la crise économique-financière,

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