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Fiche Sur Les Oeuvres Clés De L'argumentation

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Par   •  19 Janvier 2015  •  2 265 Mots (10 Pages)  •  944 Vues

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XVI Les essais Montaigne Les Essais sont un ouvrage de Michel de Montaigne publié de 1580 à 1588. C’est l’oeuvre d’un homme de cinquante ans, qui revient d’un long voyage en Europe (lire “le grand livre du monde”, voir également les citations de Montaigne) et qui, soucieux de contrôler s’il a bien vécu, se livre à une sorte d’analyse de lui-même : auto-analyse menée au hasard, non pour “démontrer” mais pour le “plaisir de comprendre”, et qui lui révèle peu à peu les contradictions de sa propre nature. A quoi s’ajoute bientôt le sentiment des contradictions tout aussi profondes des préceptes moraux qui lui ont été enseignés par ses maîtres ou ses lectures, des moeurs de tous les pays qu’il a traversés. Il conclut donc au scepticisme, formulé dans sa devise célèbre: Que sais-je ? Loin de le conduire à quelque défiance envers l’homme, cette attitude de doute débouche sur une universelle bienveillance et un art de vivre fondés sur la compréhension de nos faiblesses. Quel bilan tirer de ces Essais ? Montaigne a appris à se peindre lui-même, et à travers lui, la condition humaine.

XVII Les Fables La Fontaine Certaines fables de La Fontaine visent directement la société du XVIIe siècle dont on trouve une image presque complète. Le Lion représente le Roi. Il jouit d’une autorité quasi divine et il aime étaler sa puissance dans de pompeuses cérémonies. La cour est présentée comme un pays de parasites ou règnent la servilité et l’hypocrisie. Le courtisan, par excellence, est le Renard qui flatte le Roi et prend toujours son parti. Les Fables évoquent aussi la noblesse de province qui exploite sans vergogne les paysans. Les mœurs de la ville sont montrées à travers des personnages et des modes de vie hauts en couleur. La Fontaine est un des écrivains qui ont le plus puisé dans l’actualité et laisse des tableaux de mœurs représentatifs de leur temps. Par ailleurs cet auteur s’est également illustré dans la fable philosophique. C’est a Ésope et à ses prédécesseurs qu’il a commencé par emprunter les préceptes étroits de la sagesse des peuples. Mais par la suite, n’écoutant que son tempérament, c’est sa propre sagesse qu’il exprime. Elle est toute d’équilibre et de modération dans les désirs. La Fontaine accepte les décrets de la Providence et cherche le bonheur dans la simplicité et le repos. Certaines fables du Second recueil reflètent des préoccupations philosophiques, sans qu’on puisse pour autant, parler d’un système dogmatique. La Fontaine réfléchit sur la vie et sur les lois qui la régissent et médite surtout sur la mort.

XVII Les Caractères La Bruyère Sous la forme de maximes, de réflexions et de portraits, Les Caractères (1688) sont une véritable critique de la société du XVIIe siècle. L'écriture fragmentaire du moraliste reflète toute la diversité, les contradictions et l'inconstance même de son sujet: l'homme. Des ouvrages de l'esprit aux esprits forts, La Bruyère dresse un des portraits les plus acerbes des hommes de son temps et démêle les rapports entretenus entre la nature humaine, l'amour et l'argent, la société et la religion catholique. Le moraliste est devenu satiriste.

XVIII Candide

Voltaire Ce conte philosophique a été publié en 1759. C'est une période pénible pour Voltaire (guerre de 7 ans entre la France et la Prusse très meurtrière). Il y également eu un tremblement de terre très dévastateur à Lisbonne en 1755 qui l'a beaucoup marqué. Ce conte est une réflexion sur le mystère du mal et sur comment concilier l'existence du mal sur terre avec l'existence de Dieu. Le livre est publié simultanément à Genève, en Angleterre et en France. Il est présenté comme un ouvrage traduit de l'Allemand par le Dr Ralph. Les romans, à l'époque, ne sont pas signés. Les romans sont superficiels, contrairement au théâtre considéré comme bien supérieur. Ce conte est basé, comme le signale son nom, sur le personnage principal qui se nomme Candide. Ici, le lecteur est le spectateur de l’évolution du caractère et de la réflexion de Candide. Tout au long de ce roman, qui est un conte philosophique, Voltaire critique implicitement l’Optimisme et la Religion et ses représentants. En effet, le lecteur attentif remarque que Voltaire créé un certain affrontement entre l’Optimisme, qui est personnifié par Pangloss, et le Pessimisme, qui est personnifié par Martin…l’un ne pouvant pas prévaloir l’autre. CANDIDE Sa physionomie annonçait son âme. ". Voltaire nous décrit Candide comme un personnage peu crédible et très crédule. Il croit aveuglément à la philosophie de Pangloss, le précepteur du château. Il ne pense jamais par lui-même, cherche toujours conseil auprès de quelqu’un d’autre que lui et est très dépendant de Pangloss. C’est vers la fin du conte que Candide pourra pour la première fois, faire taire Pangloss et lui exposer sa pensée sans redouter quelque moquerie de sa part. Naïf et insouciant, le jeune Candide aime éperdument la belle Cunégonde mais seulement pour ses attraits, je cite, " fraîche, grasse et appétissante ".

XVIII Lettres parsanes Montesquieu L’auteur s’est proposé de présenter un tableau vif et saisissant de l’Europe et surtout de la France au XVIIIe siècle. Il suppose que deux seigneurs persans, Usbek et Rica, voyagent on France et rendent compte à leurs amis de Perse de tout ce qu’ils y ont remarqué. Ces prétendus voyageurs raillent nos usages, nos mœurs, nos lois, les abus du gouvernement et de la société et même la religion chrétienne dont ils parlent avec une irrévérence toute musulmane. Il est difficile de se moquer avec plus d’esprit des ridicules et des vices d’une nation. Nos Persans passent en revue tous les individus de la société. Ils commencent par le roi, puis viennent les courtisans, les grands soigneurs, les fermiers généraux, les magistrats ignorants, les auteurs sans talent, etc. On ne saurait trop regretter que, dans la peinture des mœurs de son époque, Montesquieu n’ait pas gardé plus de réserve et qu’il se soit laissé emporter loin du goût et de la décence. Mais s’il faut voiler la moitié des Lettres persanes, on doit dire que l’autre moitié est digne de l’auteur de L’Esprit des lois.

XVIII L’Encyclopédie ≠ philo lum Diderot n'a pas inventé le principe de l'Encyclopédie. Il existait déjà à l'Antiquité grâce à Aristote et à Pline l'Ancien et était reconnu comme un idéal culturel. La connaissance de toutes les disciplines formaient

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