Fiche Lecture sur le livre Quand j'avais cinq ans je m'ai tué de Howard Butten

FICHE DE LECTURE :

Quand j'avais cinq ans je m'ai tué de Howard Butten.

Quand j'avais cinq ans je m'ai tué est le premier ouvrage de Howard Butten, publié en 1981.

Il a révélé ses talents artistique par la création du clown Buffo en 1973 aux Etats-unis, par des improvisations jouées en public.

Howard Buten est un psychologue clinicien, écrivain, clown et musicien accompli, qui s'intéresse plus particulièrement aux enfants autistes.

Il créée en 1996 en banlieue parisienne le Centre Adam SHELTON (du nom du premier autiste qu'il a rencontré), un établissement de type IME.

Concernant le livre, il a été publié une suite s'intitulant Le cœur sous un rouleau compresseur, ou nous pouvons retrouver les personnages principaux, se retrouvant des années plus tard...

Résumé :

Le livre est raconté par Gilbert Rembrandt, un jeune garçon de huit ans.

Dès le début de l'ouvrage, Gil se sent submergé par l'amas d'informations dramatiques qui émanent de la télévision. Son papa lui explique alors que c'est les règles, c'est comme ça tous les jours. Gil fait alors semblant de se tirer une balle dans la tête. A l'âge de 5ans c'est la première fois qu'il s'est tué...

On apprend ensuite, sans savoir pourquoi, qu'il a été transféré au centre psychiatrique pour enfants autistes « résidence home les Pâquerettes ». Il ne s'y plaît pas, et refuse de répondre aux questions du Dr Nevele, son thérapeute. On apprend à peine que son internement est dû à un accident avec une de ses amies proche, Jessica Renton. Progressivement, Gil raconte sa rencontre avec Jessica, mais sans jamais évoquer l'événement déclencheur. Il en est vite tombé amoureux, mais sans vraiment s'en rendre compte.

Le jeune garçon oscille sans cesse entre souvenirs et scènes dans le centre. Il y rencontre ainsi Rudyard, un jeune medecin qui va rapidement se prendre d'affection avec Gil.

Enfin tout ce qu'un jeune garçon fait à cet âge-là. À l'école, tout se passe bien, il gagne même le concours d'orthographe.

Le lecteur plongé dans le monde de l'enfance :

Tout d'abord, H. Buten a fait le chois d'écrire le roman avec le langage d'un enfant de huit ans.

Gil nous parle de ses parents, de ses copains d’école, de ses maîtresses, de ses jouets et peluches, il nous décrit son environnement avec ses yeux d’enfant, et nous emmène dans des pays imaginaires peuplés de Super Héros.

Toute l'histoire est décrite à partir des yeux du petit garçon et donc les dialogues entre enfants, la vision que l'enfant a des choses sont retranscrits avec son langage, son vocabulaire, sa syntaxe.

On assiste également aux discussions entre Jessica et Gil, et on est ainsi témoin de l'histoire qu'ils partagent et qu'ils s'inventent.

La façon dont est écrit ce roman peut faire penser à un journal ou se confie librement Gil, retranscrivant toutes ses pensées et ses actes.

Une histoire d'amour  :

Le petit garçon et la petite fille vont un jour vivre leur amour de manière «;trop adulte» pour leur jeune âge.

Un jour, après l'école, Jessica et Gil se retrouvent seuls dans la maison de Jessica. Ils montent dans la chambre à coucher de Jessica et, petit à petit, elle lui explique qu'elle ne veut plus être une petite fille, elle pleure et pleure et Gil, pour la consoler, lui met les bras autour d'elle comme le faisait si bien son père quand il avait de la peine lui-même. Sans s'en rendre compte, ils se retrouvent étendus sur le lit et ensemble ils découvrent les plaisirs d'adultes.

C'est à ce moment-là que la mère de Jessica les surprend et, immédiatement, porte plainte contre lui. Et c'est comme ça que Gil, malgré son innocence, se retrouve à la résidence d'enfants «Les Pâquerettes». Arrivé là,

Gil va alors souffrir de ne pas etre compris.

Mais cette histoire dépasse bientôt le cadre de l'enfance et de l'innocence avec laquelle Gil et son amie pensent devenir des «grands». Gil est placé contre sa volonté dans une résidence spécialisée pour enfants après avoir eu, envers Jessica, des gestes jugés déplacés par les adultes.

Une incompréhension des enfants face aux adultes :

Gil est issu d'une famille normale comme tant d'autres; il a aussi un frère qui s'appelle Jeffrey. Il va à l'école comme tous les enfants de son âge, il a plusieurs copains avec qui il s'entend bien, un en particulier: Shrubs, avec qui il joue à Zorro, à Tarzan, à faire des châteaux, etc.

Gil parle beaucoup et de tout les détails insignifiants ou encore des choses qu'il ne comprend pas.

Son récit dérive parfois sur des inventions infantiles comme quand il se bat contre des singes, parle avec des peluches, qui peuvent souvent être interprétées sous formes d'hallucinations.

L'histoire se passe à priori dans un foyer avec des appartenances

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