Extrait de commentaire,"L'isolement" ,Lamartine, 1820

Devoir de Français _ Le commentaire littéraire

Texte- Les Méditations poétiques, 1820

« L’isolement », Lamartine

Ainsi le poète évoque bien un paysage romantique, de plus c’est aussi la peine et la douleur intérieure qu’il dévoile à travers ce poème.

Tout d’abord le poète exprime ce qu’il ressent. Je relève que tout au long du texte c’est avec « je » l.2, 2,19,23,24 ou des pronoms personnels l ; 18,21,25,26 que le poète s’exprime ;le poème est écrit à la première personne du singulier. Ici Lamartine est contemplatif : « je m’assieds l.2 ;je promène l.9 ;mon âme indifférente l.17 ;je contemple l.19 ;ma vue l.21 ;je parcours l.23 ;me font l.29 » cette longue énumération reflète l’image d’un voyageur qui n’agit pas. Sa seule parole dite activement « je dis » l.24 est remplie de désespoir ( car elle déclare qu’aucun endroit n’est pour lui). L’évocation de la première personne tout au long du texte est soutenue, le poète parle de son ressenti, de lui. La nature reflète ce qu’il éprouve, la nature importante ici gronde et s’enfonce « dans les lieux sombres » l.5-6, il la personnifie avec ici des verbes d’actions du fleuve. Le voyageur et la nature sont évoqués, en raison de la référence au soi, les sentiments de Lamartine prennent forme sous cette nature ici obscure, il n’est plus touché par elle.

Ensuite le poète se complaint, il est malheureux, dès le début est évoqué son état « tristement je m’assieds » l.2, ses manières et son être ne sont pas heureux, champ lexical de la tristesse, ici en raison de la perte de sa compagne. Sa contemplation de la nature ne l’a pas consolé d’où « mais à ces doux tableaux, mon âme est indifférente » le « mais » signale une opposition car la nature est habituellement un refuge pour le romantique, ternie elle ne l’affecte plus, il n’a plus son réconfort recherché, l’opposition entre « doux » et « indifférente » renforce cette opposition, après le choc de la perte, même les belles choses ne peuvent enlever cette tristesse. Oui le poète est triste, il déclare « nulle part le bonheur ne m’attend »l.24 cette hyperbole annonce qu’il n’y a aucun endroit pour lui à présent, cette double négation (nulle part, ne) intensifie le propos. Tout ce qui l’entoure a perdu son importance « vrai objets pour moi le charme est envolé ? »l.26 retour sur le ressenti personnel et question rhétorique sur l’effet de ce qui l’entoure, devenu superificiel. Le poème se finit sur une hyperbole qui conclut le texte « un seul être vous manque, et tout est dépeuplé ! » l.28,à nouveau une opposition entre « seul » et « tout »,l’unité contre l’ensemble, cela orme une hyperbole. Son amour partit tout charme de ce monde l’a quitté. Cette complainte est aussi reflétée dans la forme du poème, en forme libre ce poème composé de 8 quatrains est long, se traine comme son auteur, de plus les intonations ne sont pas détonantes « ème,ié,ante,on,ombre »,c’est sombre pas vif donc raccord avec le thème du poème En lisant ce poème, comme l’auteur je pars dans ce voyage et me referme.

Enfin c’est dans son désespoir que Lamartine se retrouve seul

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