Exposé sur Albert Camus

Albert Camus

        « La liberté est pour moi le droit de ne pas mentir. C’est la définition la plus actuelle que je connaisse à ce mot. » Il s’agit d’une citation prononcée par Albert Camus dans l’Actuelle II, une chronique de 1948-1953. Dans cette phrase, Camus nous donne une définition précise de la liberté qui selon-lui s’obtient lorsque le mensonge n’est pas nécessaire. Donc à partir du moment où l’on commence à mentir, c’est que l’on est pas libre. Il y a donc une contrainte qui nous pousse au mensonge. Vous l’aurez donc compris, on va vous parler d’Albert Camus. Il est né le 7 novembre 1913 à Mondovie en Algérie et est mort le 4 novembre 1960 à Villeblevin en France lors d’un accident de voiture. On le considère comme un auteur du XXème siècle encore actuel, qui s’inscrit dans le mouvement de l’absurde. Durant sa courte vie, Camus exerce plusieurs métiers notamment celui d’écrivain, philosophe, romancier, est-ce que quelqu’un connais le titre de ses 2 romans les plus connus ? Il y a donc l’Étranger publié en 1942 que vous devez sûrement connaître grâce à l’incipit « Aujourd’hui, maman est morte » ainsi que La Peste, publié en 1947, on en reparlera plus tard. Il fut dramaturge, car il a écrit plusieurs pièces de théâtre comme Les Justes, publié en 1949. Il fut aussi essayiste car il a écris plusieurs essais comme Le Mythe de Sisyphe en 1942. Il fut nouvelliste ainsi que journaliste militant dans le journal Combat.

        Durant sa vie, Camus va subir de lourdes épreuves qui vont l’amener à réfléchir à la préciosité de la vie. En 1914, alors que Albert n’a que 1 an, son père meurt à la guerre. Lui et son frère deviennent des pupilles de la nation. En 1923, l’instituteur d’Albert le remarque. Il lui donne des leçons gratuites et l’inscrit sur la liste des candidats en bourse. Louis Germain va-être pour lui comme un père adoptif et grâce à lui va avoir une chance dans le monde de la littérature. En 1924, Albert rentre au lycée et découvre sa pauvreté « J'avais honte de ma pauvreté et de ma famille […] Auparavant, tout le monde était comme moi et la pauvreté me paraissait l'air même de ce monde. Au lycée, je connus la comparaison  » Nous confie-t’il dans ses carnets. Il commence le football en 1929 avec une réputation de gardien de but. A l’automne 1930, il entre en classe de philosophie mais en décembre, après de nombreux crachements de sang, on lui diagnostique une tuberculose, il doit donc séjourner à l’hôpital Mustapha. Il se rend compte de la fragilité de la vie et suite à cela, il développe un désir de vivre sans trouver de sens à sa vie car il ne peut plus pratiquer le football. Il évoque son expérience dans son premier essai, L’Hôpital du Quartier en 1933. Il commence  à écrire pour le théâtre, puis dans la presse, tout en étant engagé politiquement aux côtés des communistes. En 1934, il se marie avec Simone Hié, mais leur mariage ne dure que peu de temps. En 1937, il rencontre Francine Faure avec qui il se mariera en 1940. La même année, il entre dans la résistance et travaille pour le journal Combat où il publiera certaines de ses œuvres. En 1945, sa femme accouche de jumeaux, Catherine et Jean. En 1947, Camus publie La Peste qui confirme un succès éditorial. Plus de 70 ans après pendant le 1er confinement, le roman est lu et relu. Son histoire et celle de la crise sanitaire sont semblable. On y parle d’un virus quasiment indestructible, contracté par les animaux, les médecins cherchent un remède, il y a beaucoup de délation, il y a des morts, un confinement ainsi qu’une isolations pour les malades. En 1957, Albert Camus reçoit le prix Nobel de Littérature et le dédie à Louis Germain, l’instituteur qui l’avait remarqué (Celui dont je vous ai parlé précédemment). Le 4 janvier 1960, Albert Camus meurt dans un accident de voiture, âgé de 46 ans. Dans la voiture y était Albert et la famille de Michel Gallimard. Albert Camus et son ami Michel Gallimard meurent à côté de Villeblevin. Dans la voiture on retrouve 144 feuillets du roman Le Premier Homme qui ne sera publié qu’en 1994 par sa fille. Ce livre reste inachevé.

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