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Etude de la fable Le loup et l'Agneau de Jean de La Fontaine

Fiche de lecture : Etude de la fable Le loup et l'Agneau de Jean de La Fontaine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Avril 2014  •  Fiche de lecture  •  904 Mots (4 Pages)  •  1 016 Vues

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l'intro : 1- divertir différent d'instruire
            2- l'apologue --> divertir ?
                                --> instruire ? (Voltaire, La Fontaine)

apologue : On appelle apologue tout récit bref visant à illustrer une leçon morale, à délivrer au lecteur un enseignement abstrait Conforme à la doctrine classique du docere et placere, l'apologue cherche à « instruire » et à « divertir » son lecteur.

Les apologues sont donc distrayants : ils mettent en scène, dans des cadres variés et dépaysants, des personnages originaux qui vivent des aventures pleines de rebondissements. L'apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l'une le Corps, l'autre l’Ame. Le Corps est la fable ; l’Ame, la moralité.

I - Plaire

II - Instruire

PLAIRE

Nous savons en tant que lecteurs de La Fontaine adultes et enfants que pour éduquer, on a souvent recours à des histoires comme des fables même si elles ont moins de crédibilité aux yeux des adultes en ce qui concerne l'argumentation. La Fontaine tout comme Voltaire ont bien vu l'intérêt de travailler sur de tels récits. La Fontaine pensait qu'une morale seule était ennuyeuse alors conjuguée à un récit, nous retrouvons les deux fonctions de l'apologue, plaire et instruire. L'aspect didactique est ainsi mis en évidence. Tout peut être dit ainsi. Nous pouvons prendre l'exemple du pouvoir des fables, VIII, 4 du fabuliste dans laquelle un orateur tente dans l'antiquité de capter l'attention d'un public distrait, mais en vain et finalement, en leur racontant une histoire, il parvient à se faire écouter. On peut donc convaincre par une histoire car l'histoire est amusante et capte l'attention des lecteurs et auditeurs. La vivacité du récit fait appel au goût pour les histoires, le récit touche un large public et de tous les âges, les fables ne sont donc pas idéales que pour les enfants. Elles permettent l'évasion, admettent le merveilleux, évitent le discours théorique, il n'y a donc pas de ton didactique apparent même si le message suit toujours le récit. Le récit parle à l'imagination, nous pouvons citer, la cigale et la fourmi, avant même de parler à l'esprit et le lecteur suit le récit sans penser à la morale, il se laisse entrainer et surprendre même par la logique du raisonnement. Finalement et paradoxalement, le récit finit par obliger le lecteur à faire un effort d'interprétation, il doit en effet réfléchir et dépasser le récit car lorsqu'il devient critique, c'est la morale

INSTRUIRE

Nous nous retrouvons avec des publics confondus, jeune public, tout public, public spécialisé, et pourtant il existe pour chaque public une stratégie différente pour convaincre. A chaque époque, il y a une sensiblité différente, le 18 ème siècle est friand des démonstrations indirectes et ironiques, des contes philosophiques, à la fin du 19ème siècle, on est plus tourné vers les essais et philosophies positivistes, mais la fable ne passe pas de mode car derrière le récit se cache comme un miracle que l'on n'attend pas, l'enseignement

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