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Étude de paratextes

Note de Recherches : Étude de paratextes. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Mai 2014  •  1 181 Mots (5 Pages)  •  1 231 Vues

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I) ETUDES DES PARATEXTES

DOCUMENT 1 (Jacques Prévert)

1- Provenance/auteur

On a l’indication qu’il s’agit d’un texte de Jacques Prévert, poète français du XXème siècle, on peut donc aisément supputer que le texte présenté est un poème.

Le document 2/2 fait partie du livre, ou recueil, intitulé « Paroles ». La date de 1934, nous emporte dans un temps révolu et ancien, avec on peut le supposer, un vocabulaire obsolète et désuet.

La mention du nom « Marianne Oswald » laisse à penser qu’il s’agit d’une amie de Prévert et qu’il lui a probablement dédié cette prose.

2- Le contenu

Le document 1/ 2 est composé de 2 paragraphes.

Dans le premier on y trouve le contexte de l’époque. Il relate un fait divers s’étant déroulé à Belle Ile en Mer dans une maison de redressement. On y apprend que les pensionnaires de cette structure se sont enfuis en raison des mauvais traitements et de leurs conditions de vie déplorables.

Lors de cette fuite, une battue a été organisé pour retrouvés les évadés, battue qui s’est soldé par la capture de tous les fuyards sauf un, demeuré introuvable.

Le texte nous apprend que cet événement a suscité un tollé d’indignation dans les médias qui ont largement relayé et condamné cet incident, et que Jacques Prévert (entres autres) lui a consacré une œuvre en s’en inspirant.

Le second paragraphe est une courte biographie de Jacques Prévert dans lequel on apprend qu’il défendait les plus faibles.

Au regard de ces informations, on peut supposer que le texte de Prévert porte sur cette évasion massive et qu’il offre son soutien aux pensionnaires épris de liberté. Cependant on peut aussi avancer, au vu du titre, au singulier, que Prévert parle ici du seul pensionnaire qui n’a jamais été retrouvé.

DOCUMENT 2 (Le monde diplomatique juin 2002)

1- Provenance/auteur

En nous fiant au titre du texte « Jeunes délinquants entre éducation et punition. Le fantôme des maisons de redressement » et au nom de la revue dont il est tiré « Le monde diplomatique », au résumé du texte « Sans attendre, le ministre Français de l’éduction, M. Luc Ferry, et celui de l’intérieur, M. Nicolas Sarkozy ont annoncé la création de centre fermés… », au nom de l’auteur « Jacques Bourquin », la présentation de l’auteur « Président de l’Association pour l’histoire de l’éducation surveillée et de la protection des mineurs, corédacteur en chef de la revue Le temps de l’histoire », et à la date de publication « Juin 2002 », nous pouvons nous renseigner sur l’époque et sur l’événement historique dont il est question ici. Nous pouvons par ailleurs supposer qu’il s’agit d’un article de presse.

2- Le contenu

Le document 2 est composé de deux paragraphes.

Les détails précédemment relevés nous permettent de percevoir un fil conducteur. Celui de l’enfermement des jeunes délinquants, comme il était question dans la section précédente, avec les textes de Jacques Prévert.

Dans le premier on y apprends la chronologie des mesures prises pour lutter contre la délinquance juvénile. Allant de 1860 à 1890, on voit que les enfants étaient châtiés et enfermés dans des colonies pénitentiaires publiques, sorte de prison que l’on ne saurait nommer ainsi pour ne pas heurter les sensibilités.

L’enfant n’est plus guidé sur le chemin de l’apprentissage et de la réhabilitation mais sur celui, plus abrupt de l’enfermement et du châtiment. Un directeur pénitentiaire de 1890 livre sa vision de ce que doit être le « redressement » d’un enfant.

Dans le second paragraphe on lit que la III République offre une toute autre approche des techniques de réhabilitation

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