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En quoi l’art-a-t-il le pouvoir de dénoncer les dérives de toute sorte ? Autrement dit, est-ce son seul rôle ?

Dissertation : En quoi l’art-a-t-il le pouvoir de dénoncer les dérives de toute sorte ? Autrement dit, est-ce son seul rôle ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Mars 2022  •  Dissertation  •  974 Mots (4 Pages)  •  802 Vues

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CORPEL Mirella

HLP

    L’art regroupe les œuvres humaines destinées à toucher les sens et les émotions du public. Il n’existe pas de société humaine sans qu’une forme ou une autre d’art soit présente, ainsi la présence constante du fait artistique semble indiquer une nécessité universelle pour les hommes. Elle est nécessaire, et l’un de ses rôles fondamentaux est la dénonciation. C’est ce qu’on constate dans l’œuvre de Kazuo Ishiguro dans l’extrait de Auprès de moi toujours où l’auteur dénonce le progrès scientifique qui se retourne contre l’humanité. En quoi l’art-a-t-il le pouvoir de dénoncer les dérives de toute sorte ? Autrement dit, est-ce son seul rôle ? Nous verrons dans un premier temps que l’art sert à dénoncer les dérives de l’humanité pour ensuite analyser ses autres fonctions.

   Tout d’abord, l’art peut pointer les excès de l’homme, dangereux pour lui-même.

   Dans un premier temps, une œuvre peut permettre de mettre en lumière les dérives d’ordre scientifique. Par exemple, il peut dénoncer la bioéthique comme dans l’œuvre d’Hubert Haddad, Corps désirable, où un célèbre neurochirurgien s’apprête à faire une greffe inouïe : transplanter la tête d’un homme sur le corps d’un autre après un accident. On remarque, dans ce roman, que l’avancée scientifique apparaît à première vue comme une solution miraculeuse qui permettrait au rescapé, Haddad, d’avoir un nouveau corps. Mais on comprend par la suite que la bioéthique pose des questions éthiques sur l’identité de l’homme, puisque Haddad se réveil dans un corps étranger, il ne se reconnaît plus, ce qui le plonge dans une grande tristesse.

   De plus, l’art peut avertir sur les excès de nature écologique, comme la déforestation au profit de l’agriculture humaine. Dans le livre d'Isabelle Colombat ; Chico Mendes : "Non à la déforestation", elle raconte l’histoire de Chico, le fils d’un seringuero, qui va découvrir les dégâts de la déforestation. Ayant pris conscience des causes de cette dernière pour la production de caoutchouc, il se lance dans un combat poignant pour la forêt, car pour lui défendre, les arbres, c’est défendre les hommes et refuser les injustices. Il prend également conscience que l’activité humaine est l’une des principale causes du réchauffement climatique, le réchauffement climatique étant lui-même un danger pour l’homme.

   Ensuite, l’art permet de condamner les dérives d’ordre existentiel. En effet, l’œuvre picturale de Picasso, Guernica, a été réalisée en 1937 pour dénoncer le bombardement intégral de la ville Guernica durant la guerre d’Espagne. Il est devenu un symbole de l’horreur de la guerre et de la violence à travers toute les nationalités. Picasso retranscrit à travers sa toile le comportement absurde des soldats, qui, pour tester leurs nouvelles armes, ont bombardé un maximum de civils. L’homme est donc devenu un prédateur pour sa propre espèce, l’avancée des technologies militaires l’ont poussée à se pervertir.

   Ainsi, l’art permet de dénoncer les dérives de toutes sortes, mais nous pouvons nous demander si c’est son seul rôle.

   Nous allons maintenant voir que l’art n’a pas qu’une seule vocation, celle de dénoncer, mais il peut avoir d’autres buts.

   Premièrement, l’art peut être un instrument d’éducation. En effet, Charles Perrault, à travers ses contes, instruit et informe les enfants des dangers et des vices du monde et comment bien se comporter. Par exemple, Le Petit Chaperon rouge est un œuvre qui raconte l’histoire d’une petite fille qui part voir sa grand-mère malade. Elle va croiser la route du Loup, inconsciente, elle va lui donner des indications privées et lorsqu'elle arrive à destination, le Loup a déjà dévoré la grand-mère et a pris sa place dans son lit. Quand la petite fille arrive, elle tombe dans le piège et se fait dévorer à son tour. Ici, l’art a permis aux enfants d’apprendre que les jeunes filles doivent se méfier des personnes qui paraissent aimables, gentils aux risques de finir dans le lit d’un inconnu.

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