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En attendant Godot

Dissertation : En attendant Godot. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Janvier 2016  •  Dissertation  •  566 Mots (3 Pages)  •  6 420 Vues

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Le théâtre de l’absurde s’est surtout développé pendant la seconde moitié du XXe siècle, l’origine était le traumatisme de la Seconde Guerre mondiale et le désir de changement de la société. Parmi les pièces absurdes les plus importantes se trouve En attendant Godot, pour ne pas dire la plus importante, nous y retrouvons deux hommes qui attendent inlassablement près d’un arbre un certain Godot. Cette tragi-comédie a été publiée en 1952 par Samuel Beckett, prix Nobel de littérature de 1969. Nous analyserons dans les prochains paragraphes la présence de la tonalité tragique et de la tonalité comique. Pour ce faire, nous aborderons les thèmes et les procédés d’écriture.

Tout d’abord, il apparaît dans cet extrait que Vladimir et Estragon ont une vie dramatique. En ce sens, il est facile de voir la tonalité tragique de ces personnages. En effet, la présence du thème de la misère humaine dans cet extrait : «12-14. » sous-entend qu’ils n’ont pas accès à un toit pour dormir et qu’ils sont des sans-abri. Ensuite, le lecteur ressent aussi la pauvreté extrême, qui est exprimée par le fait qu’ils n’ont rien d’autre à manger qu’une carotte et des navets dans les phrases suivantes: «33-34.». Ensuite, cet extrait : «61-62.» indique qu’ils n’ont pas le contrôle sur leur destin, car il dit qu’ils ne sont pas liés et ensuite il dit que peut-être qu’ils le seront. De plus, ce thème est utilisé dans cette phrase: « 80.» pour dire que personne n’est maître de son destin. Par la suite, Samuel Beckett met en valeur l’incommunicabilité de ces personnages. Ainsi, quand Estragon dit: «38.» et que Vladimir répond: «39.» cela exprime clairement qu’ils ne s’écoutent pas, car il lui répond avec une autre question. Enfin, la répétition de la même question dans cet extrait : «55-57» vient accentuer le fait qu’ils sont incapables d’échanger une discussion. En somme, l’auteur crée, dans cet extrait, une atmosphère tragique, qui est perceptible par le lecteur.

D’autre part, dans l’extrait analysé, on peut sentir le côté burlesque de Vladimir et d’Estragon. L’auteur utilise le comique de mots pour détendre l’atmosphère. En premier lieu, l’hyperbole: «58.» a pour effet d’exagérer la question d’Estragon dans le but de se faire comprendre et de provoquer Vladimir. Par la suite, le jeu de mots: «68.» nous illustre de façon évidente qu’il parle sans se prendre au sérieux, dans la mesure où le proverbe d’origine dit que plus ça change, plus c’est pareil. Le lecteur ressent aussi le comique des personnages au travers de leurs gestes. La présence de cette didascalie: «87-91.» nous rappelle les gestes d’un enfant qui a oublié son jouet et retourne le chercher. Dans le même ordre d’idées, cette didascalie : «44-46.» représente les gestes d’un clown dans un cirque, ce qui crée une ambiance comique. Bref, les personnages font les bouffons et disent des idioties dans le but de passer le temps.

Nous pouvons donc conclure, que le texte étudié présente de façon claire les tonalités tragique et comique, qui sont fréquemment développées dans le théâtre de l’absurde. Nous avons pu définir l’incommunicabilité des personnages et montrer comment l’auteur utilise le comique de mots pour nous décrocher un petit sourire lors de la lecture de cette œuvre. Samuel Beckett a écrit plus d’une

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