Emile Zola - La Bête Humaine

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                     Dans les chapitres 5 et 6 de la Bête Humaine d’Émile Zola, +court résumé

Il s'agira de montrer ici quels personnages du roman peut on considérer comme des « bêtes humaines » et pourquoi. Nous verrons dans un premier temps que Jacques Lantier peut être considérer comme une « bête humaine » mais que Roubaud peut également être considérer comme tel.

                Tout d'abord, Jacques Lantier peut être pris pour une «bête humaine». Même si cet homme est travailleur, ponctuel et au premier abord une personne sympathique, il cache un terrible secret, la folie meurtrière qu’il a en lui depuis sa naissance, du fait d'un lent empoisonnement héréditaire. En effet, même s’il n’est pas alcoolique lui-même, il est victime de l’alcoolisme de ses parents, ivrognes depuis plusieurs générations comme on peut le voir page__ où il est écrit « Il payait pour les autres, les pères, les grands pères qui avaient bu, les générations d’ivrognes dont il était le sang gâté, un lent empoisonnement, une sauvagerie qui le ramenait avec les loups mangeurs de femmes, au fond des bois. » Jacques Lantier ne se contrôle plus, comme on le voit page__ : « Il ne s’appartenait plus, il obéissait à ses muscles, à la bête enragée ». Lantier est pris d'une violente agressivité, où il est ramené à la bestialité primitive, à des pulsions incontrôlables, à la hantise du meurtre ainsi qu'au désir de tuer des femmes.

             Néanmoins, Roubaud peut également être considérer comme une « bête humaine ». Roubaud est un homme jaloux et capable de violence par exemple lorsqu'il frappe sa femme quand il apprend que Grandmorin a abusé d'elle page __ +citation. A l'instant, naît un projet de vengeance qui sera exécuté le soir même. Ainsi il oblige Séverine à l'aider et en fait sa complice : il frappe Grandmorin d'un coup de couteau à la gorge tandis qu'elle immobilise la victime, puis il dévalise le cadavre pour faire croire à un vol.

Pour conclure, Jacques Lantier et Roubaud peuvent etre considérer comme des « bêtes humaines » l'un part son hérédité et l'autre de par sa violence naturelle.

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