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Emile Zola, Comment on meurt

Commentaire de texte : Emile Zola, Comment on meurt. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Novembre 2022  •  Commentaire de texte  •  689 Mots (3 Pages)  •  384 Vues

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   Zola était le maître du mouvement naturaliste, mais ce mouvement s’est inscrit dans le prolongement du courant réaliste et c’est ce qui illustre la nouvelle de 1883 : «Comment on meurt». Dans l’excipit de «Comment on meurt», on assiste à l’enterrement du père Lacourt, paysan depuis 60 ans. Homme qui travaillait la terre, il la comprenait. On peut dès lors se demandait comment la famille et la nature réagissent après la mort du paysan. Nous verrons d’abord la résilience des paysans vis à vis de la mort du père Lacourt et pour finir, la relation entretenue entre la nature et ce dernier.

   Un excipit qui montre la résilience des paysans par leur impassibilité et leur acceptation vis à vis de la mort du père Lacourt. En effet, les paysans sont impassibles lors de l’enterrement. Dans le texte, nous pouvons lire que «les assistants s’intéressent surtout au travail du fossoyeur». L’emploi de l’adverbe «surtout» montre que les assistants trouvent le fossoyeur plus intéressant, qu’ils privilégient son travail plutôt que la cérémonie du père Lacourt et met en évidence l’absence de compassion et de respect pour la famille. Aussi, la famille est passive face à l’enterrement, elle n’éprouve pas de tristesse ou de malheur particulier.  Nous pouvons en effet lire que cette dernière «attend d’un air de patience». L’expression «d’un air» donne une indication générale sur la famille et traduit aussi son état d’esprit qui est actuellement la «patience». L’absence de sentiments dont font preuve les paysans indique au lecteur que ces derniers sont totalement impassibles face au décès du père Lacourt.

   De plus, la famille accepte facilement le deuil. Nous pouvons lire «Puis, la famille rentre manger la soupe». L’emploi de l’adverbe «puis» marque directement la succession dans le récit. Il n’y a aucune transition pour parler des sentiments de la famille après les funérailles. La transition rapide entre le passage sur l’enterrement du père Lacourt et le quotidien de la famille qui reprend montre l’acceptation facile du deuil par ces derniers.

   

   Ainsi, la famille étant dénuée de tristesse lors de l’enterrement du père Lacourt et son deuil rapidement passé permet au lecteur de voir la résilience dont ces derniers font preuve.

   Un excipit qui montre la relation entre la nature et le paysan après sa mort par la représentation d’un couple et d’un foyer. En effet, le père Lacourt et la terre peuvent être vus comme un couple. L’emploi de mots appartenant au champ lexical de l’amour comme «leurs tendresses» et «rendez-vous» peut faire penser à deux jeunes amoureux. Aussi, nous pouvons lire qu’«ils feront bon ménage ensemble». Dans cette phrase nous pouvons voir une personnification de la terre avec le paysan, «ils», mais aussi dans la phrase «il connaît la terre, et la terre le connaît». La terre est représentait sous les traits d’un personnage qui pourrait faire penser à la partenaire du père Lacourt. Les personnifications et le champ lexical amoureux raconte au lecteur la relation intime présente entre le paysan et la terre.

   De plus, la terre est évoquée comme étant la maison du paysan. L’emploi de l’expression «chez lui» signifiant l’endroit où l’on vit et qui a le plus souvent une valeur affective, montre bien que la terre est la place où le père Lacourt devrait être et donc par la même occasion, son foyer.

   D’autre part, les nombreuses représentation de la terre vis à vis du paysan indique au lecteur que ces derniers entretiennent une relation particulière.

   Ainsi, après l’enterrement du père Lacourt, nous pouvons voir grâce au comportement de la famille que cette dernière est impassible et résiliente face au décès du paysan. Aussi, la nature entretient toujours une relation particulière avec le père Lacourt qui est même plus forte qu’avant comme la terre est devenue sa maison. Dans le milieu rural, les paysans ont une relation presque fusionnelle avec leurs terres. Pour eux, la mort fait partie de la vie, c’est un cycle naturelle. D’ailleurs, comme le site la religion chrétienne : «L’homme est né poussière et redeviendra poussière».

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