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Emile Zola comment on meurt

Commentaire de texte : Emile Zola comment on meurt. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Janvier 2022  •  Commentaire de texte  •  391 Mots (2 Pages)  •  645 Vues

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                                                                                                                Francais

phrases relevées :

 

« Ils gagnent leur soupe à coup de pioche. »

gagner leur soupe = gagner leur pain : gagner de quoi se nourrir pour survivre >>> vital

à coup de pioche : une image : travailler la terre, cultiver

ils doivent cultiver pour se nourrir, pour survivre : fatalité/obligation

« Qu-est-ce que tu fais là paresseux ? dit Jean Louis au gamin, qui ne le quitte pas. A ton âge je gagnais mon pain. »

 

Qu-est-ce que tu fais là paresseux ? : étonnement, indignation de ne pas travailler

« A ton âge je gagnais mon pain. » : fierté

Pour le père c’est NORMAL de travailler à l’âge de 9-10 ans

« Sans doute ils peuvent aller travailler. Qu-est ce qu’ils lui feraient s’ils restaient là »

Travailler est une évidence, cela ne vient pas l’esprit de ne pas travailler : qu- est ce qu’il ferait s’il restait là ?

Dans cette nouvelle, Zola, au travers du personnage de Jean-Louis Lacour, nous explique à quel point le travail est important dans la vie, surtout lorsque l’on est pauvre.  Ainsi, dès que le contexte difficile et de pauvreté est établi, nous comprenons l’importance du travail acharné dans la famille Lacour, puisqu’ils « gagnent leur soupe », c’est à dire se nourrissent, « à coup de pioche », donc littéralement, en travaillant ! Ils n’ont donc pas le choix ! Ils doivent travailler dur pour vivre, c’est une évidence :  « Sans doute ils peuvent aller travailler. Qu-est ce qu’ils lui feraient s’ils restaient là ». Ces deux phrase, écrites comme si c’était le grand-père Lacour qui les pensaient, sont encore plus forte : mieux vaut travailler que s’occuper de lui. Au point que Jean-Louis Lacour est étonné de voir Jacquinet, son petit de fils de dix ans, être entrain de veiller sur lui plutôt que de d’aider ses parents et oncles aux champs. Il le qualifie de « paresseux », car selon lui ce n’est pas normal qu’il ne s’affaire pas aux besognes, et ne manque pas d’ailleurs de lui rappeler avec fierté : « A ton âge je gagnais mon pain ». Cette dernière remarque nous apprend que dès son plus jeune âge, Jean-louis était autonome financièrement, mais surtout, travailleur, ce qui sous la plume de Zola,  aussi bien pour survivre que comme valeur, est admirable.              

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