Dissertation sur oeuvre, le roman, La princesse de Clèves

Dissertation: Quels liens le roman de Mme de La Fayette, La Princesse de Clèves, entretient-il avec la société de son temps ?

Louis XIV marque le XVIIe siècle par la religion puisqu’il est défini comme le représentant de Dieu et se doit ainsi, de faire respecter la morale de l’époque, pour cela il instaurera la censure, dont il se servira à beaucoup de reprises pour faire respecter la morale. Madame de Lafayette, de son vrai nom Marie-Madeleine Pioche de la Vergne, comtesse de Lafayette et femme de lettre, crée son propre salon littéraire à Paris où elle y reçoit les grandes figures de son temps. Elle publiera La Princesse de Clèves anonymement, étant donné qu’elle est une femme écrivain s’inscrivant dans la lignée des Précieuses. Cet écrit paru en mars 1678, tient à la fois du roman et de la nouvelle puisque c’est un récit qui comporte beaucoup de personnages, mais qui est relativement court. Dans cette oeuvre, et en restant fidèle aux Précieuses, elle se livre à un analyse du comportement amoureux, et dénonce les ravages de la passion lorsque celle-ci est confrontée à la morale.

Quels liens le roman de Mme de Lafayette, La Princesse de Clèves, entretient-il avec la société de son temps?

Nous montrerons donc, que ce roman entretient à la fois, un lien moral et un lien social avec la société du XVIIe siècle.

Dans les écrits de Madame de Lafayette et des auteurs de son temps, la rencontre amoureuse est une thématique récurrente. Certaines de ces rencontres engendrent un coup de foudre qui laisse place à la passion, notamment dans La Princesse de Clèves, lorsque Madame de Clèves rencontre le Duc de Nemours, le coup de foudre est immédiat, contrairement à sa rencontre avec le Prince de Clèves où le coup de foudre n’a pas eu lieu. De plus, nous retrouvons également ce topos de la littérature dans Le Rouge et la Noir de Stendhal où Mme de Rênal est présenté à travers un portrait mélioratif, Julien se livre à un éloge de Mme de Rênal par des qualités morales et physiques qui créeront le coup de foudre, également présent dans Manon Lescaut de l’Abbé Prévost. Cependant il n’y a pas de portrait physique, seulement un rapide portrait moral, puis l’auteur s'attarde sur l’analyses des sentiments qu’éprouve le personnage principal, tout cela rend le coup de foudre encore plus beau.

Que ce soit au XVIe ou au XVIIe siècle, l’individu reste marqué par une morale étriquée et n’occupe qu’une place secondaire dans la société. Dans nombres de romans, les auteurs de ce temps mettent en avant le dilemme entre morale et sentiments; notamment dans La Princesse de Clèves, le personnage principal est confronté à un conflit intérieur entre morale et passion. En effet, la religion tient depuis toujours une place très importante dans la société, et madame de clèves étant mariée avec la prince de clèves, ne peut succomber à la passion qu’elle éprouve pour Monsieur de Nemours puisqu’en ce temps, le mariage est synonyme d’union sacrée, indéfectible, et toute passion hors mariage s’oppose à la morale. Madame de Lafayette dénonce ainsi les ravages de la passions, de même que l’Abbé Prévost dans Manon Lescaut, qui est une jeune fille “expérimentée”

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