LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Dissertation sur l'extraordinaire

Dissertation : Dissertation sur l'extraordinaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Décembre 2017  •  Dissertation  •  1 299 Mots (6 Pages)  •  2 029 Vues

Page 1 sur 6

Marwan Ouazzou                                                                 Classe : NRC2

Devoir de Français

Première partie : Synthèse         

La vie quotidienne se caractérise par son rythme régulier et rassurant, parfois monotone. L’habitude émousse la vue, l’ouïe, l’odorat et le goût. Tout semble s’affadir et ne plus mériter l’intérêt. A l’inverse, l’extraordinaire a un véritable pouvoir de révélation. Il fait surgir des réalités hors du commun aussi bien que des sensations nouvelles. L’événement rompt le fil continu du temps et donne à l’instant une intensité qui suscite des émotions fortes : joie, surprise, émerveillement… Il donne le sentiment d’une plénitude qui justifie tous les superlatifs. Parfois, l’événement surgit spontanément à l’occasion d’une découverte inattendue, d’une initiative improbable, d’un trait de génie. Notre société se plaît dans la production de l’événement, en fait même une pratique si courante qu’elle frise la banalité. L’extraordinaire se manifeste aussi dans son extrême violence. Loin d’exciter, il anéantit. Loin de favoriser le verbe et l’hyperbole, il coupe le souffle et la parole. C’est alors le traumatisme qui prévaut et l’habitude retrouvée peut apparaître nécessaire et apaisante. Il est difficile de juger d’un quotidien auquel on s’est accoutumé, mais il s’avère tout aussi difficile de penser l’extraordinaire, car les émotions jouent contre la prise de distance que demande l’exercice de la raison.                                        Nous nous demanderons comment ne pas céder à la surenchère d’extraordinaire, serions-nous conditionnées à cela ? Nous verrons cela à travers le texte de Francis Scott Fitzgerald, Gatsby le magnifique, Les unes des 12 et 13 mars 2011 du journal Libération, Le texte de Yannick Villedieu, Le sensationnalisme et le journalisme scientifique, ainsi que le texte de Régis Debray, Du bon usage des catastrophes.

Nous verrons dans un premier temps les démonstrations de l’extraordinaire et dans un second temps la démesure de l’extraordinaire.

Dans le texte de Francis Scott Fitzgerald, Gatsby le magnifique, nous faisons la rencontre du richissime Gatsby au travers des soirées qu’il organisait dans sa luxueuse demeure de Long Island dans les années 1920. Francis Scott Fitzgerald nous raconte avec détails et émerveillement comment se déroulaient ces soirées qui à ses yeux étaient tout simplement extraordinaires.

La démonstration de l’extraordinaire dans ce texte se manifeste par l’utilisation d’hyperbole. Fitzgerald utilise dans ce passage plusieurs adjectifs afin de contextualisée les soirées de Gatsby « la musique s’épanouit » (L.1) « tables garnies de hors-d’œuvre luisants » (L.28). Il utilise aussi pour cela comme figure de style la comparaison ainsi que la métaphore « des femmes passèrent et repassèrent comme des phalènes » (L.3) « sa Rolls se transformait en autobus » (L.9) appuyant son effet de contextualisation de soirée hors-norme.

Dans les unes du 12 et 13 mars 2011 du journal libération, l’extraordinaire ici est démontré par des adjectifs qui qualifient l’évènement comme stupéfiant, atypique « gigantesque tsunami » (L.1 et 2) « D’une violence rare » (L.3). Ici, le rédacteur cherche à intensifier chez le lecteur la catastrophe naturelle qu’il y a eu.

Dans le texte de Yannick Villedieu, Le sensationnalisme et le journalisme scientifique, le narrateur ici explique que dans le secteur d’activité de l’écriture de nouvelle la concurrence est forte « la concurrence est vive et les bonnes places sont rares » (L.28). Ce qui en suit à cela est que les écrivains des nouvelles se doivent donc d’écrire des nouvelles accentuées « D’où la toujours possible tentation de « gonfler » quelque peu la nouvelle scientifique, de lui conférer plus de poids et de portée qu’elle n’en a réellement » (L.29, 30 et 31).

Dans le texte de Régis Debray, Du bon usage des catastrophes, le narrateur explique que les nouvelles permettent d’accentuer, d’exagérer à celui qui les narre « Sans doute évite-t-on de passer pour le ravi de la crèche quand on repasse une couche de cirage » (L.3 et 4) « quiconque communique une nouvelle importante devient lui-même quelqu’un d’important. » (L.8 et 9). On comprend ici que certains écrivains de nouvelle qui sont à la recherche de reconnaissance, exagéreront leurs œuvres.

L’extraordinaire est un terme propre à chacun. Il peut être interprété de différentes manières. Cependant, sa démesure permet qu’il y ait une plus grande quantité de personne qui trouverons le sujet extraordinaire.

...

Télécharger au format  txt (8.2 Kb)   pdf (94.3 Kb)   docx (345 Kb)  
Voir 5 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com