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Dissertation Pelléas et Mélisande

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Par   •  21 Mai 2020  •  Dissertation  •  983 Mots (4 Pages)  •  632 Vues

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DISSERATION EXPLICATIVE FINALE

Introduit à la fin du XIXe siècle, le symbolisme nait sous l’influence de plusieurs écrivains, dont Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, Mallarmé et aussi Maeterlinck. Ce courant est exprimé sous un nouveau langage poétique qui se situe au-delà- de la raison dont  Maurice Maeterlinck se sert dans sa pièce de théâtre Pelléas et Mélisande. À travers son langage poétique et métaphorique, l’écrivain reprend plusieurs thèmes dans sa pièce, dont la mort. En effet, la pièce de théâtre symboliste Pelléas et Mélisande, écrite en 1892 par Maurice Maeterlinck, dépeint un royaume imaginaire mortifère où une ambiance toxique s’instaure, dès le début, à l’aide de scènes obscures et dans lequel chaque personnage est en contact avec la mort.

En effet, Maurice Maeterlinck crée une ambiance dans sa pièce qui évoque la mort par la peinture de plusieurs scènes obscures, lugubres et suffocantes. Cette obscurité qui règne dans le royaume cache la réalité qui s’y retrouve, cela mène à un aveuglement qui provoque le décès des individus. Arkël, le roi d’Allemonde, refuse de juger les actes de ses petits- fils et la misère que vit son royaume. Il dit :

Je n’en dis rien. [Golaud] a fait ce qu’il devait probablement faire. Je suis très vieux et cependant je n’ai pas encore vu clair, un instant, en moi-même ; comment voulez-vous que je juge ce que d’autres ont fait ? Je ne suis pas loin du tombeau et je ne parviens pas à me juger moi-même. (p.12- 13)

Cette tirade met en évidence que le roi est aveugle parce qu’il ne voit rien clairement. Cet aveuglement est une forme de refus de faire face à la réalité négative du royaume et de juger le comportement de Golaud. Les conséquences de ce comportement vont conduire à la mort des protagonistes. Lorsque Pelléas et Mélisande recherchent la bague que cette dernière perd, ils entrent dans une grotte où : « La lune éclaire largement l’entrée et une partie des ténèbres de la grotte ; et l’on aperçoit, à une certaine profondeur, trois vieux pauvres à cheveux blancs. » (p.31) La description de la grotte explicite que cette dernière est toujours dans le noir, sauf en présence de la lune. Dans cette noirceur aveuglante se cachent les pauvres qui meurent de faim et  qui sont au point de mourir.  De plus, le royaume comprend plusieurs endroits clos sombres qui suscitent la sensation de l’étouffement et de la mort. L’architecture de ces endroits comprend plein de « clefs » (p.6), de « verrous » (p.6), de « serrures » (p.6) et de « portes » (p.6). Ce champ lexical de l’enfermement révèle que les endroits du château sont toujours enfermés. L’air et la lumière n’y passent pas souvent, d’où un espace mortifère. Ensemble, Pelléas et Golaud se rendent dans les lieux souterrains où règnent une atmosphère crépusculaire et une obscurité. Pelléas se sent étouffé et les frères retournent à l’extérieur : « Ah ! Je respire enfin !… J’ai cru, un instant, que j’allais me trouver mal dans ces énormes grottes ; et je fus sur le point de tomber… » (p.47) Dans cette réplique, Pelléas échappe la mort. Cependant, la nature jalouse de Golaud ne va pas permettre à l’amant de s’éloigner totalement de la mort.

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