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Diderot supplement au voyage de bougain ville

Cours : Diderot supplement au voyage de bougain ville. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Décembre 2015  •  Cours  •  1 699 Mots (7 Pages)  •  796 Vues

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Diderot, Supplément au voyage de Bougainville

Parti de Nantes, au bord de la Boudeuse, en novembre 1766, le savant navigateur Louis-Antoine de Bougainville revient à Saint Malo en mars 1769. Après un voyage en tour du monde dont il fit peu de temps après un récit intitulé Voyage au tour du monde édité en 1771. Il tenait de l’esprit des Lumières le sens de l’exactitude et de la tolérance. De son voyage en Polynésie dans le Pacifique Sud. Il avait ramené un Tahitien qu’il fit connaitre de tout Paris de la politique et des lettres. De Louis XV à Mlle de Lespinasse. Diderot ne céda pas à l’engouement exotique que subissait le sauvage et en 1772 après la fin de la Rédaction de L’Encyclopédie, il publie Supplément au voyage de Bougainville qui est connu comme un dialogue entre autre le problème du colonialisme. C’est le cas du chapitre II du supplément où il met en scène un vieillard qui est indifférent aux européens. Mais ici, prenant pour prétexte les pleurs des tahitiens, il prononce un double discours. Dans la première partie, il s’adresse à son peuple et dans la seconde partie, beaucoup plus longue, il s’adresse à Bougainville et ses compagnons.

Nous verrons tout d’abord les méfaits de la civilisation, puis l’éloge de la vie naturelle et enfin combien le discours du vieux Tahitien se veut persuasif.

I) Les méfaits de la civilisation

La tonalité critique est implicite dès que le narrateur met en relief la fausse indifférence du vieillard. On peut citer (ligne 3) « son silence », « il gémissait en lui-même sur les beaux jours de son pays éclipsés » (ligne 4). Mais la critique est aussi explicite et elle passe par tout un vocabulaire de la cruauté, de la violence.

a) La cruauté, la violence

Champ lexical assez dense (ligne 10) « vous enchainer, vous égorger, ou vous assujettir », (ligne 11) « vous serviez sous eux », (ligne 17) «  nuire à notre bonheur », (ligne 31) « Tu veux nous asservir », (ligne 32) « Tu veux t’emparer comme la brute ». Cela montre la méchanceté, la cruauté des colons. Il y a aussi des noms, des adjectifs montrant la cruauté (ligne 20) « fureurs inconnus », (ligne 21) « féroce », (ligne 20) « folle », (ligne 21) « égorgé », (ligne 22) «  teinte de votre sang », (ligne 23) « notre futur esclavage ». Ces quelques mots réalistes et critiques du comportement des européens et de l’avenir malheureux qui attend les Tahitiens. Le discours tourne au réquisitoire puisqu’il y a une mise en acquisition QUATORIQUE d’attitude colonisatrice. Les Européens manifestent une certaine immoralité à travers ces représentants. Un vocabulaire souligne l’absence des respects des règles courantes de la morale (ligne 8) « des hommes ambitieux et méchants ». Il est questions de (ligne 11) « vils, infâme », (ligne 11) « leurs vices », (ligne 11) « corrompu ». Il est question de (ligne 38) « mépris ». L’absence de retenu montre un européen malhonnête. Il n’ont pas le respect de l’être humain.

b) L’injustice

Le vieillard souligne l’intrusion de notion de possessions, de propriété (ligne 18) « Ici, tout est à tous ; et tu nous a prêché je ne sais quelle distinction du tien et du mien ». Création de besoin nouveau (ligne 47) « tes besoins/tes factices ». Ces méfaits sont douloureux pour ceux qui les subissent. Mais sont également nocif à ceux qui les exercent. Puisque dans la bouche du vieillard, la civilisation est présenté comme une calamité (ligne 8) « ambitieux/ méchants ». La critique va au-delà des pratiques colonialistes puisqu’elle fait apparaitre des comportements des « civilisés » dictés par l’injustice, la loi du plus fort (ligne 28) « Tu es le plus fort ! »

II) Les qualités de la vie naturelle.

Face à la critique de la civilisation, se livre une véritable célébration de la vie naturelle.

a) L’innocence et le bonheur

« Nous sommes innocents, nous sommes heureux » (ligne 16)  rapport cause/ conséquence. « Nous suivons le pure instinct de la nature » (ligne 17). L’absence de propriété « Ici, tout est à tout » (ligne 18). L’innocence reste intacte car pas de rivalité, de violence, aucun bien à disputer. On voit aussi que l’innocence est exprimée à travers l’affirmation de l’honnêteté de leurs mœurs. Il compare les mœurs européennes et Tahitiennes  comparatif de supériorité (ligne ???). L’innocence est aussi exprimer par le fait d’ignorance.

b) Liberté et tolérance

On clame haut et fort notre liberté (ligne 22) « Nous sommes libres ». Cette liberté est mise en valeur par le refus de l’esclavage. (Ligne 9) : métonymie du métal pour l’objet. Elle se révèle dans leur capacité/ volonté de lutter pour cette liberté. (ligne 36)  quantité d’impératif qui montre l’autorité du vieillard qui montre l’envie de liberté « laisse nous » anaphore (ligne 36 et 46), « poursuis (ligne 41)/ « permet » (ligne 42)/ « va » (ligne 46). La certitude que le respect de la liberté d’autrui, conduit à l’expression de la tolérance (ligne

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