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Devoir 2C littérature québécoise

Synthèse : Devoir 2C littérature québécoise. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Novembre 2020  •  Synthèse  •  747 Mots (3 Pages)  •  485 Vues

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Ce roman de Germaine Guèvremont qui se déroule à travers quatre saisons de la 1ière moitié du XXe Siècle, nous décrit, entre autres, l’attachement des personnages pour leurs terres, progéniture et habitudes.

À travers ce livre, on comprend que la réussite d’un homme s’évalue essentiellement par la richesse de ses terres, par sa progéniture qui l’aide et la continuité.

Le Survenant est le récit d’un homme qui se présente un soir d’automne à la chaumière des Beauchemin. Ceux-ci habitent au Chenal du Moine, petit patelin près de la ville de Sorel.

Dans cette maisonnée, on retrouve Didace Beauchemin, veuf, qui y habite avec son fils Amable-Didace et sa bru Alphonsine. Il possède un grand terrain, transmis de père en fils depuis six générations, et il vit d’agriculture et de chasse.

En milieu rurale, il y a beaucoup d’entretien ménager à faire ainsi que divers travaux afin de rentabiliser la terre. Donc, à cette époque au Québec, il était commun de voir des hommes de passage offrir leurs bras en échange d’un logis et d’un couvert.

Premièrement, on comprend que Didace Beauchemin est un cultivateur prospère. D'ailleurs, il y a une rivalité entre la famille de Pierre-Côme Provençal (maire, garde de chasse et cultivateur) et Didace Beauchemin qui, quoiqu’amis d’enfance, se boudent et se jalousent.

Il (Pierre-Côme Provençal) se retourna et jeta un lent regard au bien des Beauchemein. De ses petits yeux bridés à la façon du renard en contemplation devant une proie, il en mesura la richesse : vingt-Sept arpents…Mais il savait que, dans ce sol alluvial où l’on chercherait vainement un caillou, le sarrasin, le foin, l’avoine lèveraient encore à pleines clôtures pour de nombreuses récoltes. » (pp. 25-26) (Énumération)

Deuxièmement, Didace voit arriver d’un bon œil cet étranger sur ses terres. Il est heureux de l’accueillir car il n’obtient pas beaucoup d’aide de son fils et sa femme qui sont inhabiles et paresseux. « En effet il vit Didace,... Après lui, la terre des Beauchemin ne vivrait guère: Amable-Didace, le fils unique, maladif et sans endurance à l'ouvrage, ne serait jamais un vrai cultivateur. De nouveau Pierre-Côme Provençal songea à ses garçons...tous les quatre robustes, vaillants et forts. Et il sourit d'orgueil. » (pp. 25-26)

Une troisième raison qui nous permet de croire que la sédentarité est valorisée, c’est le surnom que donne Didace Beauchemin, à cet étranger de passage; « Le Survenant », terme qui comporte une connotation péjorative et qui semble compris et partagé par les autres habitants qui par moquerie, le nomme « Le survenant à Beauchemin » (pg.188).

Plusieurs autres qualificatifs analogues sont aussi attribués au Survenant tels :«…ramassure des routes. » (pg.36), « Fends-le-vent… Grand-dieu-des-routes»!»(188)

        

Donc, on comprend que les habitants du Chenal du Moine ne sont pas très sympathiques envers les nomades, qu’ils en ont une certaine crainte et qu’ils ne leur font pas confiance. « Méfie-toi de lui : … » (pg. 51) « Maudits étrangers » (pg. 151).

Ainsi, nous pouvons « affirmer que, dans Le Survenant, la vie sédentaire est idéalisée » quoique ça ne s'applique pas pour le héros, qui comme son surnom l’indique est nomade.

Aussi, l'atmosphère de ce roman nous rappel en quelque sorte, celui de Maria Chapdeleine écrit par Louis Hémon une trentaine d'années avant.

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