Devoir

1. Analyse des documents et extraction des idées à retenir

1.1. Document 1 :

Le document 1 dont le titre est « Le Banquet Chrétien au Haut Moyen Age » est un article universitaire paru en 1996 et écrit par Jacqueline Voisenet. Son type est argumentatif. L'idée directrice est de montrer quelle importance à le banquet pour un seigneur de  la Trêves. Donc la place qu’occupe le banquet dans un milieu aristocrate à l'époque médiévale. 

Le repas est préparé par un esclave qui a été acheté par le roi. Cela se passe un dimanche ou les parents et des amis du seigneurs sont invités à banquet dans sa résidence. Les plats  paraissent succulent et généreux avec une grande quantités de volaille à table. On peut dire que les convives sont également des personnes puissantes et viennent du même milieu aristocrate. A la fin du repas des cadeaux sont offert en guise de paix et de reconnaissance allant de l’épée aux chevaux.

On peut considérer que le banquet permet tout d’abord au seigneur d'étaler ses richesses et sa puissance auprès de ses convives. Puis de consolider ou de rétablir des alliances avec d'autres seigneurs étant invités au repas, afin d'éviter de potentiels conflits. Et enfin le banquet a pour but de montrer la générosité de l’hôte avec la nourriture et les cadeaux en abondance. 

1.2. Document 2 :

Le document 2 est un extrait tiré du roman « L’assomoir » écrit par Émile Zola. Son type est narratif. Il s'agit d'une fête organisé par Gervaise en l’honneur de sa fête. Elle a préparé de nombreux mets très appétissants pour la venues de ses invités amies et voisins appartenant au milieu ouvrier de la fin du XIX ème siècle.

Ici le banquet à été prévue longtemps à l'avance avec une date fixé pour la fête de Gervaise. C'est d'ailleurs elle même qui prépare les plats, son mari sert le vin et les convives découpe eux mêmes la viande. L'idée est focaliser sur la nourriture, on constate une diversité et une abondance de la viande : l'oie, bœuf, veau, porc...

On constate que les convives n'ont aucun savoir vivre et ne sont pas gênées par leurs actes. En effet les convives s'empiffre de nourriture, mangent n'importe comment, enchaîne les bouteilles de vins bas de gamme en les laissant par terre dans un coin, s'échange des morceaux de viandes assiette par assiette. Les femmes dégrafent leur robes à la vue de tous et ne disent pas un mots au plaisanteries déplacés des messieurs. On a même fait appel à la dernière minute à un invité plus pauvre pour qu'il fasse office du quatorzième convives.

Dans un milieu ouvrier tel que celui ci, la pauvreté et l'incertitude de manger à sa faim sont souvent de rigueur. Ce banquet à pour but de célébrer la fête de Gervaise mais aussi d'oublier le quotidien parfois difficile. Dans le court temps que dure le repas les personnes se sentent tous aussi riches que celles qui sont dans les milieux aisés, et cela les rends très joyeuses.

1.3. Document 3 :

Le document 3 est un article intitulé «  Les femmes dans les banquets politiques en France vers 1848 ». Il a été rédigé par Jacqueline Lalouette, il est de type informatif à connotation historique. Ce texte nous éclaire quand à la place du banquet politique en 1848 organisés par les révolutionnaires et les opposants du régime de Louis Philippe. Et plus particulièrement le rôle que joue la femme dans ces banquets.

Ce banquet a été organisés et offert par la garde national à son 1er régiment le 1er mai 1848 avec à sa table entre 1500 et 1600 hommes. De nombreux plats tel que du bœuf, du veau, du gigot, du saumon, et des litres de vins y sont servis. Les convives ont pour décors les femmes se trouvant dans les tribunes et aux fenêtres faisant offices de plantes.

Ce banquet à clairement un but politique et vise à  manifester contre la monarchie et son dirigent actuellement en place qui compte supprimer ces banquets. Les opposants voient cela comme une menace et une manière de censurer le peuple. 

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