Devoir 1 BTS SIO SLAM 1ere année 2015/2016

Devoir Français

1. Etude des paratextes.

1.1) Document 1

Information sur l'auteur :

Jacques Prévert (1900-1977) est l'un des poètes français les plus célèbres parmi ses contemporains. Tout au long de sa vie, Prévert n’a cessé de défendre les faibles contre les forts, etc.... Le poème "Chasse à l'enfant" de Jacques Prévert provient du recueil Paroles de 1946.

Information sur le texte :

En août 1934, les jeunes pensionnaires de la maison de redressement de Belle-Île-en-Mer, ont un mauvais comportement, saccagent, gâches la nourriture, brûlent des bâtiments  puis s’échappent et s’éparpillent dans l’île. La population civile, aidée par des touristes, organise dans la nuit une « chasse aux enfants ». Ils sont tous repris sauf un dont la trace se perdra à jamais. L'évasion des 55 pupilles de l'établissement de Belle-Île-en-Mer, qui n'est pas le premier de l'établissement donnera lieu à une campagne de presse. Cette évasion sera source d'inspiration pour deux intellectuels : le poète Jacques Prévert et le cinéaste Marcel Carné.

1.2) Document 2

Information sur l'auteur :

Jacques Bourquin, président de l’association pour l’histoire de l’éducation surveillée et de la protection judiciaire des mineurs, est le corédacteur en chef de la revue Le temps de l’histoire.

Le texte "Jeunes délinquants entre éducation et punition", est écrit par Jacques Bourquin.

Information sur le texte :

Ce texte est paru dans Le monde diplomatique, juin 2002. En 2002, le ministre français de l'éducation, Monsieur Luc Ferry, et celui de l'intérieur, Monsieur Nicolas Sarkozy ont annoncé la création de centre fermés pour les adolescents. Ces centres fermés pour les adolescents ont tous échoués. Car d'après les différentes lois, ces centres ont un effet de punition et de rendre coupable ces enfants, plutôt que de protection et d'insertion des enfants.

2. Identification des genres, des types et extraction du propos directeur.

2.1)  L'oeuvre de Jacques Prévert est un poème de type narratif et explicatif.

Le propos directeur de ce poème traite d'un fait réel qui explique essentiellement les mutineries qui ont eu lieu et comment s'est passé l'évasion de la maison de redressement de Belle-Île-En-Mer en 1934.

2.2)  Le texte de Jacques Bourquin est de type informatif et explicatif, c'est un article de presse. L'article de presse traite de l'éducation des délinquants dans les maisons de redressements celui-ci est paru au XXIè siècle mais il est accès sur le XIXè et XXè siècle.

2.3) Ce texte d'Emmanuelle Bouchez est de type informatif, c'est un texte non littéraire, un article présentent un téléfilm du nom "Les Vauriens". Il s'agit ici de mettre en avant le mode de vie des enfants enfermés dans les colonies pénitentiaires et en particulier celle de Belle-Île-En-Mer créées au XXè siècle et l'époque concernée est le XXIè siècle.

3. Sélection d'idée dans un document.

Avant 1860, face aux mineurs délinquants, l’accent est mis sur l’éducation : l’enfant est considéré comme un être bon que certaines choses ont poussé à la faute. On va donc essayer de l’aider par l’apprentissage de façon à l’entourer de repères. Mais, selon Jacques Bourquin, l’année 1860 marque un virage net et on entre brusquement dans une période répressive. Cette période s’étale de 1860 à 1912 et s’appuie sur une image de l’enfant radicalement différente : le délinquant est, en quelque sorte, programmé génétiquement pour devenir un criminel. Il n’est donc plus question de l’éduquer, il faut abriter la société de sa présence nocive et, pour cela, on crée des maisons de correction où les pensionnaires sont incarcérés et logés dans des conditions déplorables. Dans ces lieux, on remet dans le droit chemin, ceux qui ont été nés délinquants, on parle de « reprogrammable ». De plus s'ils sont réticents, on les envoie dans des sections disciplinaires de l’armée qui finira le travail. L’arme majeure du dressage est le travail, non plus en tant qu’apprentissage, mais en tant qu’outil apte à dompter les esprits forts. Au début du XXème siècle, par l’action combinée de la Troisième République, soucieuse de l’éducation en général, et de comités de soutien aux enfants dans les tribunaux, on aboutit à la création du premier tribunal pour mineurs. Toutefois, cette mesure ne change rien aux maisons de redressement devenues un "enfer" dénoncés publiquement par un journaliste. Il est rejoint par d’autres en 1934, après la révolte des pensionnaires de Belle-Île-en-Mer, laquelle émeut l’opinion publique elle-même. Le gouvernement renonce alors à considérer les "aventures" des mineurs comme un crime. En 1935, comme il y a peu d'adolescent, il y a une faible délinquance. A partir de 1937, avec la collaboration de l'enseignement, les mineurs délinquants sont réintégrés dans un contexte normal. Cependant, il faudra attendre quelques années pour que ces institutions se mettent en place.

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