De l'interprétation à la réflexion

III. De l'interprétation à la réflexion

1) Interprétation des événements

L'auteur réinterprète sans cesse les événements à la lumière de sa propre sensibilité. En effet, nous avons beaucoup d'interprétations dans l'ensemble du texte "c'était cet océan ennemi qui, après l'avoir enfermé dans l'Allemagne [...], ne s'ouvrait devant sa course que pour se refermer derrière lui". Chateaubriand veut dire que l'océan, qui l'a jadis aidé à coloniser ces pays, se referme à présent derrière lui pour l'emmener dans sa prison perpétuelle.

Nous avons également une interprétation l.10, "occupé du passé comme s'il pouvait renaître [...] Bonaparte s'aperçut à peine qu'il franchissait la ligne. L'auteur interprète le fait que Napoléon s'aperçoit à peine que le bateau franchissait la ligne, comme le fait qu'il soit songeur à propos du passé.

2) Réflexion sur la chute

Ce texte est une réflexion sur le destin. En effet, l'auteur indique explicitement que cette chute lui inspire une certaine méditation sur le destin "il ne faisait pas sur sa catastrophe les réflexions qu'elle m'inspire".

A la fin du texte, Napoléon observe Saint Hélène comme autrefois il regardait une forteresse au milieu d'un lac : une situation similaire se produit à des époques différentes. La destinée est également présente dans la phrase "pas une ride de cette façade stérile à laquelle ne fût suspendue un canon : on semblait avoir voulu recevoir le captif selon son génie". La bourgade de St James n'a pas prit une ride, comme si on savait que Napoléon irait aux alentours pour finir ces jours, et donc il fallait que cette façade soit toujours aussi glorieuse pour recevoir Napoléon à la hauteur de son génie.

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