Dans quelle mesure ces portraits prennent-il appui sur le réel dans quelle mesure le transposent-ils?

Dans quelle mesure ces portraits prennent-il appui sur le réel dans quelle mesure le transposent-ils ?

Ce corpus est constitué de quatres textes s'appuyant tous sur la réalité, « Le Chef-d'oeuvre inconnu » écrit en 1832 par Honoré de Balzac est le premier texte étudié, vient ensuite un extrait du roman de Victor Hugo intitulé «L'Homme qui rit » publié en 1877, qui serra le troisième extrait étudié. Pour finir, le dernier texte se nomme « Le temps retrouvé » publié en 1927 dont l'auteur est Marcel Proust.

Ces quatres extraits ont pour but, de s'appuyer sur la réalité et de montrer dans quelle mesure ils le transposent.

Dans le texte de Balzac et de Proust les deux auteurs ont créer leurs personnages en s'insipirant de la réalité notamment pour créer leur apparence physique en s'aidant d'énumérations : «des aspects nuques », « que les mèches blanches de sa magnifique chevelure », « des joues raides et usées » chez Proust ou encore, chez Molière « un petit nez écrasé », « une barbe grise taillée » et « image parfaite ». Dans le texte de Victor Hugo et d'Emile Zola, les deux auteurs se sont inspiréss de la réalité pour créer des personnages fictifs, ils n'ont pas l'aspect physique de l'humain en lui même mais seulement des similitudes tirés du réel : chez Hugo« était un saltimbanque », « espèce de visage inouï », « ses joues » et « sur ses sourcils » et biensur chez Zola « des montagnes de chair », «barbe jaune », du sang pur » et « un cou pareil à une colonne ». Les descriptions dans chacun des quatres textes sont très détaillées et précises, ce qui nous donnent une meilleure image physique du personnage.

Les personnages sont plongés dans un monde réel, Zola fait entrer son personnage dans un monde ouvrier, « le fer rouge » ou « la tête du boulon » mais il y a aussi une personnification du marteau « Fifine » ; mais Victor Hugo ou encore Honoré de Balzac se démarque du réel en faisant intervenir le personnage dans un monde fictif « providence de Démon ? » « une tête de Méduse grise » ces deux citations rappellent la dimension légendaire ou encore fantastique «quelques chose de diabolique » ou « le jour faible de l'escalier ».

Ainsi les quatres textes transposent le réel dans leur histoire afin que le roman soit à la fois fictif mais aussi inspiré d'éléments de la réalité permettant au roman de créer diverses dimensions, comme le fantastique, le légendaire... Certains en transpose peut-être plus que d'autre.

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