Dans ma maison

Victor Thibault                                                                                                                                     27/01/2022

NDRC ISFAC 2023

SYNTHESE DE DOCUMENT – DANS MA MAISON

Le corpus soumis à l’étude nous présente trois textes et une photographie. Une vie de Maupassant écrit en 1883, Au temps de nos maison de Pascaline Messager écrit en 2021, Habiter : toute une histoire de Serge Trigoud écrit en 2020 et la photographie At Maison Lafitte ont la maison pour thème commun. Témoins de notre histoire et de ce que nous sommes, la maison se caractérise par plusieurs aspect notamment fonctionnel, mais aussi sentimental au point de la personnifiée. Alors, en quoi les documents attestent du rôle et de l’identité de la maison ? C’est pour cela que nous verrons dans un premier temps en quoi les documents témoignent de la fonction vitale de la maison, ensuite nous verrons l’attachement à cette dernière et enfin la personnification de la maison.

Intéressons-nous tout d’abord au rôle purement fonctionnel de la maison. Dans le document 2, notamment au deuxième paragraphe, nous pouvons lire la « représentation volumétrique de la maison ». En effet, ici on y décrit la places de chacun de ses habitant : les adolescents « terrés » dans leurs chambres, les enfants y font leur devoir et y lisent. A noter aussi que le salon y est une pièce d’échange et de convivialité car il est écrit « on se retrouve dans le salon, la collectivité du salon ». Cela souligne aussi alors le coté intime de la chambre. Ce sentiment d’intimité lié à la chambre est retrouvé dans le document 1 avec le fait qu’elle ne souhaitait pas jetés les objets de sa chambre. On y voit alors différents degrés d’intimité avec d’abord l’intime de la maison accessible aux très proches et enfin le très intime avec la chambre, sa chambre. Le logis assure aussi des fonctions vitale, notamment pour se nourrir, se laver qui est expliqué dans le document 2 avec « les fonctions essentielles du corps s’y jouent (nutrition, hygiène), la maison orchestre les fonctions vitales ». Ce sentiment de vitalité est renforcé par le mot « enjeux » utilisé dans le document 2. De plus, dans le document 4 on y lit que la maison et ses objets a pour rôle de nous faire exister avec «  Vivre et habiter, en somme, cela revient à remplir la maison d’objet qui nous font exister », ici l’auteur va même remettre en question notre condition humaine car elle dépendrai enfaite d’objets .Puis, le logis se caractérise aussi par des objets banaux que l’on peut retrouver dans un salon comme des fauteuils, un canapé, une table basse, un poêle, une étagère, c’est ce que nous montre la photographie du document 3. Ces objets pourtant insignifiant mais auxquels on attache une valeur sentimentale sans précédent.

C’est pour cela que nous abordons l’attachement à la maison.  En effet, la maison, témoins de ce qu’on a été et de ce qu’on est, nous est chère. Elle fait aussi l’objet de souvenirs, notamment dans le document 1 avec « auxquels sont attachés des souvenirs de joie ou de tristesse, des dates de notre histoire ». De plus, contraint de déménager le personnage du document 1 montre bien son attachement à la maison et de ce qui la compose : les objets. On voit bien que celle n’hésite pas a vanter les mérites de vieux objets, les sentiments et l’attachement prennent l’avantage sur la valeur réelle de l’objet « balançant les mérites de vieux objets ». Chaque objet témoins de notre histoire font place à des souvenirs surtout ici avec « elle ouvrait les tiroirs, cherchait à se rappeler des faits » on y voit comme une sorte de « bibliothèque des souvenirs ».  Tout les objets font places à des souvenirs, aussi insignifiants qu’ils furent ; Dans le document, Maupassant écrit « elle se rappelait parfaitement les places aux premiers temps de son arrivée » désignant des objets oubliés dans le grenier. Au point même de pouvoir raconter l’histoire de ses derniers avec cette énumération de souvenirs « tiens, c’est moi qui ai fêlé cette tasse de Chine, un soir quelques jours avant mon mariage – Ah ! Voici la petite lanterne de mère et la canne de petit père… ».  Au-delà des souvenirs, dans le document 4 on y attache une réelle affection avec « Ce n’est pas la valeur des objets qui fait la valeur de la maison. C’est plutôt sa valeur affective. ». Ici encore, la maison raconte notre histoire et atteste de ce que l’on est ou a été avec cette question rhétorique « Comment se défaire de ce qui nous a accompagné si longtemps ? » Question à laquelle l’auteur ne souhaite y répondre puisqu’il ne souhaite pas se séparer de ses objets. En effet, seule la contrainte pourra le séparer de sa maison et de ses objets, on le comprend avec « C’est une mission à laquelle nous sommes peu nombreux à nous engager de bon cœur, sauf contraints. ». Les auteurs, tellement attaché à la maison, en viennent plusieurs fois à la personnifiée elle et ses objets.

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