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DST de Culture Générale

Commentaire de texte : DST de Culture Générale. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Juin 2020  •  Commentaire de texte  •  445 Mots (2 Pages)  •  1 608 Vues

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Les nouveaux moyens de transports et de communications ont bouleversé le rapport au temps et à l’espace. Dans le texte d’Harmut Rosa Au secours ! Tout va trop vite, l’auteure considère que la révolution des communications et des transports a rétrécie l’espace, que la planète s’est rétrécie. A l’instar de Rosa, Christophe Rippert considère dans sa chanson Tout va trop vite que le temps et l’espace sont déformés. Effectivement la personne qui est présentée vient d’accomplir des choses dans un passé très proche, mais tout cela paraît si loin. Il y a une déformation spatiale et temporelle. La peinture de Bruno Brudovic La Course après le temps corrobore cette idée. Le personnage peint court sur des rouages (le temps), il présente une déformation du temps et de l’espace.

La rapidité, l’instantanéité amène à cette déformation de l’espace et du temps. Rosa démontre que les déplacements sont facilités, que la communication est instantanée. Elle il le met en exergue avec l’exemple des commandes de biens culturels (livres, musiques…) à porter de clics. Jean Louis Servan Schreiber dans la vitesse est morte, l’accélération continue, partage l’avis de Rosa, la communication est directe et sans déplacement. Tout se fait en direct et tout le monde a accès à ces outils de communication. Rippert ajoute que tout va trop vite, il y met en évidence que tout est instantané.

Même si les nouveaux moyens de transports et de communications ont raccourci le temps et l’espace, les auteurs émettent des réserves quant à l’efficacité et l’utilité qu’ils ont sur la société.

Harmut Rosa dénonce l’accélération technique, elle procure de la frustration, du stress. Les hommes peuvent tout faire rapidement mais ils n’ont pas le temps de pouvoir réellement en profiter. Comme avec l’exemple du voyage à l’étranger où on ne peut pas s’imprégner des locaux en quatre jours. Tout comme Rosa ; Schreiber, Brudovic et Rippert corroborent cette idée de pression du temps. Schreiber évoque un étau, le temps vient étreindre l’humain. Brudovic a peint un rouage avec le mot liberté, il montre que la liberté est liée au temps et qu’il y est associé, le personnage court par ailleurs sur ce rouage pour montrer qu’il court après cette liberté sous la pression du temps. Rippert va plus loin en décrivant le personnage chanté comme une personne qui n’arrive plus à vivre en adéquation avec la vitesse, elle n’arrive plus à suivre cet effet de vitesse. La personne chantée dans sa chanson ne profite pas de l’instant présent, il lui faudrait plus de temps pour tout faire. Schreiber démontre que le désir d’aller vite conduit à l’immobilité. Le peintre Budovic exprime l’image d’une personne qui court après le temps.

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