Critique politique dans les fables au XVIIe siècle

La critique politique dans les fables au XVIIème siècle

1: Présentation du corpus page 171-178 :

Le corpus que nous nous proposons d'étudier a pour thème commun

« la critique politique a travers les fables ».

Il est composé de 3 textes contemporains provenant tous du recueil Fables écrit par Jean de la Fontaine et publié entre 1668 et 1678.

Questions Première Lecture + Lecture Analytique :

1 → première lecture :

Les vers contenants la morale sont le vers 1 et 2. Ils sont détachés du reste des vers et précèdent la fable.

La morale de cette fable explique que «  la raison du plus fort est toujours la meilleure ». Je ne suis pas totalement d'accord avec cette morale car même le « faible » peut avoir raison malgré la différence physique ou morale présente entre le « fort » et lui.

2 → lecture analytique : Questions :

L'art du récit :

1 ) Le narrateur introduit la situation et les personnages ainsi que la morale puis laisse le dialogue entre les deux protagonistes de la fable. Le narrateur réapparaît a la fin du dialogue pour terminer le récit. Le dialogue entre les deux personnages, opposés par leur caractère, n'est presque jamais interrompu par le narrateur ce qui concourt a la théâtralité du récit.

2) Le fabuliste utilise différents types de vers :

- des octosyllabes

- des décasyllabes

- des alexandrins

Tout au long du texte le fabuliste alterne des rimes embrassées ainsi que des rimes suivies.( l. 1 → 4 ; l. 11 → 14 ; … )

Cependant les 4 derniers vers sont des rimes croisées.

Ce travail allège le récit et permet au lecteur de s’identifier a chaque vers.

3) Le début de la fable commence par la morale. La valeur du présent est donc de vérité générale. L'adverbe « toujours » accentue la notion de durabilité. A la fin de la fable la valeur du présent change.

En effet on observe alors un présent de description.

Le narrateur narre alors les faits et gestes des personnages.

On pourrait interpréter ce changement de valeur comme une argumentation de la morale. Cette dernière serait expliquée par la fin de la fable.

Une dispute :

4) Dans la morale, le terme « la meilleure » est ironique, La Fontaine montre un aspect de sa société où les plus forts écrasent les plus faibles, mais il n’appuie pas cette vérité. La raison du plus fort est celle qui est appliquée, mais ce n’est sûrement pas la meilleure.

5) L'agneau essaie de répondre de façon pertinente et réfléchie

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