Correction grammaire : propositions subordonnées conjonctives

Correction des exercices de grammaire

Leçon 6 : Distinguer relatives et conjonctives p. 428-429 

Exercice 1 
- Conjonctions de subordination : « qu’un discours […] » (v. 7) « qu’opprimés […] » (v. 9)
- Pronoms relatifs : « que je laisse après moi » (v. 2) « qu’inspire un sang si beau » (v. 5)

Exercice 2 
– Les propositions relatives de cet extrait sont les suivantes : « où la foule des baigneurs se bouscule » (l. 1-2) ; « qu’on voit aux bords du Gange, ou chez les adorateurs du soleil » (l. 3-4) ; « qui descend en face » (l. 4-5) ; « qui voyagent sur l’embrun » (l. 6-7) ; « qui claquent sur leurs montants comme des oriflammes » (l. 7-8) ; « où se mêlaient […] l’exubérance des corps jeunes, l’orient de la perle, la tombée de neige des cimes de glaciers, la brutalité d’une charge de cavalerie » (l. 11 à 14) et « où Vénus sort de la mer » (l. 12).
– Les subordonnées relatives donnent des précisions sur les éléments qui composent cette scène de mer : le sable, les baigneurs, le soleil, les crêtes, les toiles de tentes. Ces précisions touchent principalement le sens de la vue, grâce au jeu de lumière (éblouissement et scintillement), et celui de l’ouïe (« le bruit de la foule »). La convocation des sens rend la description de cette scène particulièrement vivante. L’auteur cherche à en faire une description plus imagée que réaliste, de sorte qu’une impression de désordre et d’accumulation d’éléments exubérants, renforcée par la description finale de « fête complète, écumeuse et fouettée », se dégage.

Exercice 3 
Les propositions subordonnées conjonctives de cet extrait sont les suivantes :
– « lorsqu’ils étaient déjà vieux » : proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de temps, qui complète la proposition principale « Mon père et ma mère me mirent au monde ». – « lorsqu’un soir un ivrogne me cria…» : proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de temps, qui complète la proposition principale « Je commençais de languir, de me consumer ».
– « que j’étais un bâtard » : proposition subordonnée conjonctive complétive, COD du verbe « crier ». La proposition dont elle dépend est « lorsqu’un ivrogne me cria ».
– « que j’usurpais la place d’un fils légitime » : proposition subordonnée conjonctive complétive, autre COD du verbe « crier ». Elle dépend également de « lorsqu’un ivrogne me cria ».
Ces subordonnées conjonctives donnent des informations sur les circonstances (le moment) de l’action.

Exercice 4 
a. Les propositions subordonnées conjonctives de ce passage sont : « que cela durât » et « que jamais ne prît fin l’étourdissement… » (l. 7).
b. Les propositions subordonnées relatives de cet extrait sont : « que je n’ai reconnus que beaucoup plus tard » (l. 1-2), qui complète l’antécédent « des airs » ; « qui m’ont suivi ma vie entière » (l. 2-3), dont l’antécédent est aussi « des airs » ; « qui me jetait dans un état extraordinaire… » (l. 5), qui complète l’antécédent « un orage de sons » ; « où une joie touchant à l’exaltation se mêlait à une agréable fureur » (l. 5-6), qui complète l’antécédent « état extraordinaire » ; « que me causait le fracas des accords » (l. 8), qui complète l’antécédent « l’étourdissement » ; « que j’entendais » (l. 9-10), qui complète l’antécédent « ce » ; « qui se fondait, je ne sais comment, dans un sentiment de profond bonheur » (l. 12-13), qui complète l’antécédent « une tristesse ».
c. Les subordonnées, nombreuses ici, permettent de redonner vie à un souvenir d’enfance. La première proposition relative, met en relief l’importance de ces moments où la sœur du narrateur jouait du piano et où ce dernier l’écoutait avec passion. Les relatives suivantes détaillent l’état d’exaltation que lui procurent ces airs. À la fin de l’extrait, les relatives révèlent la nature d’un bonheur singulier (« une tristesse qui se fondait, je ne sais comment, dans un sentiment de profond bonheur »).

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