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Corpus: sur les différentes thèses qui en ressortent

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Par   •  29 Janvier 2013  •  611 Mots (3 Pages)  •  1 661 Vues

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Le corpus est composé de trois textes littéraires argumentatifs. Le premier est un extrait du roman de Victor Hugo Le Dernier Jour d’un condamné publié en 1832, le second est un extrait du roman Sang du Pauvre de L. Bloy publié en 1909 et le troisième est un extrait du Journal officiel, annales de la Chambre des Députés publié en 1908. Nous étudierons pour chaque cas la thèse soutenue et la thèse combattue par l’auteur, puis nous verrons si l’auteur cherche à convaincre ou à persuader le lecteur.

Dans chacun des textes, la thèse combattue par l’auteur est la peine de mort et la thèse soutenue est l’abolition de cette dernière. Dans Le Dernier Jour d’un condamné, Hugo dénonce la société en disant que la peine de mort n’est pas nécessaire pour empêcher quelqu’un de nuire et que « la prison perpétuelle » (l. 5) devrait suffire. Il l’accuse de vouloir jouer un rôle qui n’est pas le sien en se vengeant et punissant or « se venger est de l’individu, punir est de Dieu » (l.12-13), et dit au contraire que la société doit « corriger pour améliorer » (l.17). Dans Le Sang du Pauvre, Bloy d’un prête qu’il a rencontré et qui traite les criminels qui sont dans le couloir de la mort de « bandits » (l.9) dont il est impatient de voir « tomber leurs têtes coupables » (l.11). Il pense que ce prêtre ne vaut pas mieux que ces criminels car même s’il n’est pas lui-même un bandit, se réjouir de voir ces têtes coupées « pour lesquelles [ton] Dieu a souffert » (l.24) est aussi mal que de tuer directement quelqu’un. Dans son discours extrait du Journal officiel, annales de la Chambre des Députés, Aristide Briand déclare qu’une société qui applique la peine de mort n’est pas une société civilisée. Il qualifie cela de « meurtre social » (l.9) qui se cache par honte, au même titre du meurtre privé qui lui « se cache par crainte » (l.8). Il ajoute aussi que la peine de mort n’est pas exemplaire car des criminels ont été condamnés alors qu’ils avaient « assisté antérieurement à de tels spectacles » (l.11-12), et que c’est encore moins un moyen d’intimider étant donné qu’il n’y a pas plus et pas moins de meurtres qu’avant la mise en place de ce système.

Afin d’appuyer leurs thèses, chaque auteur utilisent une argumentation différente.

Pour appuyer leurs thèses ces auteurs utilisent des procédés différents. Aristide Briand dans son discours, et Victor Hugo dans la préface de son roman cherche à convaincre le lecteur. En effet, ils adoptent une démarche intellectuelle basée sur la raison, ils annoncent des faits et articulent leurs pensées de façon claire structurée. Ils apportent des références pour appuyer leurs propos pour qu’ainsi le lecteur partage leurs opinions et se déclare convaincu. Bloy, quant à lui, cherche à persuader le lecteur. Il se base en effet sur des sentiments et à travers sa « voix intérieure » (l.14) transmet au lecteur ses valeurs, en essayant de le faire adhérer à ses pensées.

Ainsi, ces différents auteurs défendent dans chacun de leurs textes leur thèse en se basant sur des procédés différents, même s’ils recherchent tous le même effet chez le lecteur, c’est-à-dire le faire adhérer à leur point de vue en partageant leurs

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