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Corpus sur l’Amour

Commentaire de texte : Corpus sur l’Amour. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Avril 2021  •  Commentaire de texte  •  1 281 Mots (6 Pages)  •  886 Vues

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Corpus sur l’Amour


 L’amour est un sentiment exprimé par chaque individu, partout dans le monde et ce à travers des siècles durants[a].

Les différents textes du corpus portent sur l’expression du sentiment [b]de l’amour vu sous différents aspects dans des époques différentes.

Nous poserons donc la question suivante : Quels sont les différents aspects de l’amour interprétés à travers différentes époques[c][d] ?

Pour répondre à cette question, premièrement nous verrons que l’amour se traduit par un coup de foudre, ensuite nous verrons que l’amour se nourrit d'obstacles, pour finir nous parlerons de la dépendance que ressent le “sujet”, l’amoureux.

L’amour, dans tous récits, se traduit par un coup de foudre[e].

Comme le démontre[f] Gustave Flaubert dans son roman L’éducation sentimentale (1869), l’amour peut arriver d’un coup, comme un choc ou une explosion. C’est un sentiment qui prend d’un coup et qui nous transcende[g]. Il raconte dans son texte la “rencontre” d’un homme et d’une femme, la façon dont cet homme est éprit[h] de cette femme dès qu’il pose les yeux sur elle pour la première fois. On peut même à travers la description faite de la femme, qu’il en est amoureux, “semblaient presser amoureusement l’ovale de sa figure.”, on peut voir le monde à travers ses sentiments.[i]

Michel Marsolais, avec son article L’amour, une toxicomanie prévisible, publié dans Le Journal de Montréal en 1997, veut quant à lui affirmer que l’amour est certe un coup de foudre, mais cette fois-ci, chimique et non sentimenta[j]l. L’amour se présente ici comme un bouleversement physique voire chimique. Il explique que le cerveau sécrète des endorphines et d’autres substances lorsque deux individus attirés l’un envers l’autre sont ensemble, il qualifie cela de "cocktail chimique”.

Un autre texte cherche à avancer cette idée (mais aussi à la contrer, je l’expliquerai dans la deuxième partie de ce corpus), c’est celui de Louis Maurin, il s’agit d’un article intitulé Le choix du conjoint, publié en 1996. En effet, Maurin se pose la question suivante “Est-ce bien l’amour qui détermine le choix du conjoint ?”, ce à quoi il répond “Pour tout un chacun, la personne choisie demeure l’élu(e) du cœur”. Pour lui comme pour Flaubert, se sont les sentiments qui mènent à l’amour. Cependant, il ajoute que nos environnement sociaux déterminent grandement nos choix concernant nos “âmes-soeurs”, comme le démontre le tableau en annexe, par exemple en 2000, 70.7% des hommes agriculteurs ont épousé des femmes de la même catégorie sociale. Selon un sociologue qu’il cite “La foudre ne frappe pas aveuglément sur l’échiquier social.”. Le choix du conjoint n’est pas que du sentiment, il est prédéterminé par des raisons sociologiques, il pourrait donc s’agir d’homogamie.[k]

L’amour n’est pas un long fleuve tranquille, il faut sans cesse redoubler d'efforts pour le faire vivre.

Dans son roman, Flaubert nous décrit l’envie démesuré de l’homme de connaître cette femme. Il est frustré de ne pas la connaître, de ne pas la posséder, il ne sait absolument rien sur elle, il est pourtant subjugué par elle. Flaubert fait tout un descriptif de ce que l’homme voudrait savoir sur cette femme, toutefois il ne lui parle pas, il ne lui demande rien. Il entretient un amour secret, et à sens unique.[l]

Selon Marsolais, l’amour n’est pas éternel, il s’estompe sauf s' il rencontre des obstacles qui l'entretiennent. Il explique qu’au début de la relation, tout est intense, mais avec le temps les effets des endorphines s’estompent. Il dit que l’amour n’est [m]peut-être éternel que lorsqu’il est contrarié. L’amour doit subir des obstacles pour pouvoir être vécu pleinement[n].

Quant à Francesco Alberoni, dans son roman Le choc amoureux (1979), il veut mettre en évidence le bouleversement de nos liens affectif[o]s existant avec notre entourage pour en créer d’autres avec d’autres personnes mais aussi recréer des liens, même s' ils sont différents, avec notre entourage. Cela peut être vu comme une transgression d’un interdit, car il faut quitter sa famille, briser nos liens, pour faire sa propre famille.

Un autre texte peut avancer cette idée, c’est celui de Maurin. Pour lui, ce sont les environnements sociaux dans lesquels ont grandi[p] qui déterminent[q] nos préférences. Comme dit plus haut, il s’agit d’homogamie, ce qui veut dire que les partenaires ont tendance à se trouver dans des groupes socio-identiques ou proches. Cette pesanteur sociale s’explique de différentes façons, les groupes sociaux[r] fréquentent les mêmes endroits (écoles,travail…), ils ont les mêmes goûts. On peut aimer quelqu’un parce qu’il aime les mêmes choses que nous, mais est-ce le vrai amour, ou le simple fait que l’on reste dans une zone de confort ?[s]

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