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Question Sur Corpus : On Ne Badine Pas Avec L'amour, Cyrano De Bergerac, Amphytrion 38 Et Le Dindon

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Par   •  17 Mars 2014  •  713 Mots (3 Pages)  •  3 779 Vues

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Question sur corpus

Le corpus qui nous est présenté nous propose 4 extraits de pièces de théâtre de genres différents : On ne badine pas avec l’amour, un drame romantique d’Alfred de Musset, une tragédie d’Edmond Rostand intitulée Cyrano de Bergerac ainsi que deux comédies Le Dindon et Amphitryon 38 respectivement de Georges Feydeau et Jean Giraudoux. Ces quatre pièces mettent en scène des situations amoureuses, mais certaines s’opposent et ne partagent pas les mêmes conceptions de l’amour. Ainsi, notre étude consistera à comparer ces différentes oppositions.

Les deux comédies ont la même conception de l’amour. En effet, Pontagnac dans Le Dindon et Jupiter dans Amphitryon 38 sont tous deux amoureux d’une femme déjà promise. Ils vont donc tenter de convaincre ces femmes de commettre un adultère afin de devenir leur amant. Mais les deux femmes sont contre cette idée et souhaitent rester fidèle. En effet, dans la pièce de Georges Feydeau, Pontagnac est amoureux de Lucienne. Il salit l’image du mari et met en valeur celle de l’amant : « [l’amant] est l’artiste de l’amour. Le mari n’en est que le rond-de-cuir. » et cette dernière annonce qu’elle ne trompera jamais son mari à moins que celui-ci le fasse : « Je ne désire donc rien de plus, et tant qu’il n’ira pas porter ses qualités artistiques à l’extérieur… ». On comprend donc que rien n’est perdu pour Pontagnac puisque sa dulcinée se vante « d’être de l’école de Francillion ». Dans Amphitryon 38, Jupiter désire être l’amant d’Alcmène mais elle est déjà épouse d’Amphitryon. Celle-ci paraît entièrement attachée à son mari et ne laisse presque pas parler son interlocuteur en ne cessant d’argumenter à propos de son refus de tromper son époux. Elle va expliquer les conditions pour être son mari et ainsi n’utiliser que des négations pour réfuter l’idée de Jupiter : « Si tu n’es pas celui près de qui je m’éveille […], si tu n’es pas celui dont je reconnais à la longueur… ». Ainsi, ces deux textes se rejoignent sur une conception de l’amour basé sur la tromperie.

L’extrait d’On ne badine pas avec l’amour met en scène Perdican et Camille, promise à ce dernier grâce à son père. On remarque tout d’abord que Perdican tutoie Camille alors que cette dernière le vouvoie. On peut donc penser que Camille ne veut pas se montrer trop proche de Perdican. Et d’ailleurs sa première phrase nous le confirme : « Y croyez-vous, vous qui parlez ? ». Camille rabaisse son interlocuteur dès le début de sa tirade et ne vas pas s’arrêter là. Elle le décrit comme un homme à femmes : « des genoux qui se sont usés sur les tapis de vos maîtresses, et vous n’en savez plus le nom. » ainsi qu’un homme qui se fout des sentiments des femmes comme le prouvent les lignes 6 et 7 « vous souriez quand on vous parle de femmes désolées ». Puis elle relèvera un autre défaut de Perdican de la ligne 10 à 14, celui d’être un libertin. Elle finira par le rabaisser une fois de plus en le mettant à un niveau inférieur à celui d’une mince pièce d’or. La réaction de Perdican est étonnante puisqu’il a l’air de n’en avoir rien à faire et s’intéresse uniquement à son physique lorsqu’il fait l’éloge de ses yeux. La conception de l'amour est donc ici basée sur une obligation.

Dans

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