Corpus sur l'orientation scolaire

Introduction de la mini-synthèse

Les deux textes du corpus, l'un tiré du journal « La Croix » et le second, au titre plutôt accrocheur, d'un site de débat sur l'actualité, nous proposent une réflexion sur l'orientation scolaire. Les deux auteurs auscultent les hypocrisies de notre système scolaire, les peurs de notre société nichées au cœur des vies familiales.

Dans un premier temps, nous montreront que ces deux auteurs mettent à jour les failles de notre politique d'orientation des jeunes. Mais aussi les distorsions entre les rêves et la fondation d'un ordre économique. Ils déplorent également, ce qui fera l'objet de la seconde partie de ce travail, la mise en place d'une société de normalisation, comme si l'on devait passer sa vie à n'être simplement que productif

I. Le rôle de la « machine scolaire » et du cercle familial...

A. Les tromperies du système scolaire ...

* les préjugés peuvent être destructeurs et engendrer des frustrations ;

*l'orientation des jeunes, une rampe de lancement ou bien le formatage d'une carrière et d'un futur statut social ?

*la recherche du confort de vie ou du bonheur individuel ?

*le choix d'orientation des élèves consiste à se conformer à un système élitiste, avec des gagnants ou des perdants (« des agents économiquement productifs, soit des ratés » - Mathieu Stelvio, «Petit je voulais être boulanger mais j'étais bon en maths », Rue89.com, mois d'octobre 2010 - document 2)

*une politique d'orientation des élèves obsédée par l'excellence du cursus de formation et par la réussite économique (« la course aux performances scolaires » - document 1).

B. Les rôle des parents : une pédagogie alternative souhaitable...

*les enfants n'ont pas d'idées, souvent, au sujet de leur propre avenir, ne connaissent pas les différents métiers, en dehors de ceux de leurs parents (document 2)

*il y a trois types différents de parents, catégories qui n'ont pas forcément un caractère fermé : les doux rêveurs «utopistes, pelleteurs de nuages », ceux qui ont les pieds sur terre, les « réalistes », mais « briseurs de rêves », les parents aidants ou « éveilleurs» (Christine Legrand, journal La Croix, 27 mai 2008 – document 1)

*il faut laisser les enfants rêver (exemples de la chanteuse d'opéra, du pilote de ligne dans le document 1 et de l'éleveur de mouton en Ardèche dans le document 2) ; il vaut mieux arrondir les angles...

* la solution idéale consiste à s'appuyer sur l'imaginaire du rêve pour encourager la créativité (aider l'enfant à « transformer son rêve en projet » - C.Legrand).



II. Ne pas négliger les rêves qui peuvent servir de leviers...

...