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Corpus de textes sur la mort

Commentaire d'oeuvre : Corpus de textes sur la mort. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Mars 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  807 Mots (4 Pages)  •  1 283 Vues

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Dans ce corpus nous pouvons voir quatre textes, dont un essais de Michel de Montaigne, puis un seconde essai de quelques poèmes chrétiens de Jean de Sponde, tous deux datant du 16eme siècles. Ainsi que deux autres textes datant du 17eme siècle. Une fable de Jean de la Fontaine, et une œuvre posthume de Blaise Pascal. Ces quatre textes qui ont pour thème commun la mort, font partie du mouvement du classicisme, et de l'humanisme.

Les différents auteurs ont employés plusieurs formes littéraires pour parler de la mort. Michel de Montaigne ainsi que Blaise Pascal ont utilisé des essais narratif. A travers ces essais, ils montrent un argument philosophique qui est mis en avant, sur la perception de la mort. Mais une autre forme littéraire est aussi présente dans ces textes. En effet, Jean de la Fontaine ainsi que Jean de Sponde, eux ont préférés évoquer ce sujet sous une forme poétique.

Ces deux formes permettent d'exprimer le même sujet, sous différentes façons. Dans ces essais, nous pouvons voir que les auteurs s'expriment ouvertement. Effectivement, le mot « mort » est repris quatre fois dans l'extrait «Que philosopher, c'est apprendre à mourir » ainsi qu'une fois des la première ligne dans «Pensées». Nous pouvons également relever une argumentation directe, avec une réflexion qui s’appuie sur plusieurs exemples concrets. Notamment dans le texte de Montaigne, où celui-ci fait référence aux Romains «les Romains avaient appris de l'amollir ou de l'entendre en périphrases. Au lieu de dire: il est mort, il a cessé de vivre, disent-ils, il a vécu.». Ces essais permettent également une visée moral exprimée par un champ lexical; celui de la peur de la mort «l'horreur» «fuir» «l'abhorrer» que l'ont retrouve dans le texte de Blaise Pascal. Ainsi que «effraie» «peur» «douleur» «la frayeur» pour celui de Michel de Montaigne. De plus, Blaise Pascal utilise son essais pour donner un regard paradoxal sur la mort. En effet, celui ci dit pouvoir haïr la mort  «il était juste de la haïr»ligne3, tant dit que dans la ligne suivante celui ci, dit l'aimer « mais il est juste de l'aimer », nous pouvons avoir, comme l'auteur, deux regards opposés.

Sous la forme poétique, les arguments sont indirect, ils délivrent une visée moral grâce a un court récit. La leçon de vie n'est pas exposé ouvertement comme l'ont peut le voir dans les essais, puisque ici, elles nous est présentée sous forme de sonnet pour Jean de Sponde. L'auteur exprime la moral dés le premier ver « Mais si faut il mourir », puis l'exprime par la suite avec un jeu de couleur ainsi que la nature. En effet, nous pouvons voir le champ lexical de la nature a plusieurs reprise «soleil» «fleurs» «vert» «couleur» « éclairs » « tonnerre » « orage » « neige » « torrents ». La mort est alors présente mais pas vu de la même manière que dans un essais. Dans ces deux poèmes, la mort est sous entendue, elle est exprimée par une dérivation, alors que dans les essais celle-ci est mise en avant par des termes qui peuvent toucher la psychologie. Le poème permet de faire passer une idée par le biais de l'humour, ou d'un élément légèrement éloigné de la mort, comme la nature. La mort est alors présentée sous forme de personnification et

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