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Corpus: Thérèse Raquin d'Emile Zola, L'état humain d'André Malraux, l'étranger d'Albert Camus

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Par   •  19 Novembre 2014  •  291 Mots (2 Pages)  •  1 569 Vues

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Les trois textes du corpus sont des romans. Ils nous exposent des scènes demeurtre. Le premier est extrait de Thérèse Raquin de Zola, et date de 1867. Le second est tiré de La Condition Humaine de Malraux, et a été écrit en 1933. Enfin le dernier provient de L’Etranger de Camus,œuvre datant de 1942. Nous pourrons donc nous demander comment la description de la nature intervient dans ces trois extraits, en nous intéressant d’abord à la façon dont celle-ci est décrite, puisen analysant les différents effets produits par cette description.

Dans un premier temps, nous pouvons observer différentes manières de traiter la description selon le texte.

D’une part, ladescription n’occupe pas la même place dans tous les textes. Effectivement, dans le texte de Zola, auteur du courant réaliste-naturaliste, on peut affirmer que la description de la nature occupe presque lamoitié du texte, par souci de l’auteur de retranscrire le réel. Dans les textes de Camus et Malraux, tous deux appartenant au XXe siècle, la description est moins présente, car les auteurs insistentsurtout sur la psychologie de leurs personnages : c’est une caractéristique des romans du courant de l’absurde. En outre, La Condition Humaine se déroule dans un environnement urbain, ce n’est doncpas la nature qui est décrite mais la ville et ses "building" (l.6).

D’autre part, les univers créés par les auteurs grâce à la description présentent des contrastes intéressants. Dans Thérèse Raquinet La Condition Humaine, on rencontre un environnement froid et inquiétant. En effet dans le premier, la nature est "d’un brun sombre taché de gris" (l.2), on nous décrit également du "brouillard"(l.14). De même chez Malraux, où seule une" électricité pâle" vient percer une "nuit où le temps n’existait plus". Cette nuit est même qualifiée comme "écrasée d’angoisse" à la ligne 20.

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