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Corpus : Poèmes dans lesquels les auteurs décrivent leurs sentiments et attitudes qu'ils soutiennent avec leur muse

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Par   •  28 Septembre 2014  •  Fiche de lecture  •  507 Mots (3 Pages)  •  1 072 Vues

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Les documents du corpus proposé abordent trois auteurs issus de mouvement littéraire différents : Joachim du Bellay appartient au mouvement de la pléiade, Charles Baudelaire se situe entre deux courants, le symbolisme et le romantisme et Guillaume Apollinaire considéré comme l’un des précurseurs du surréalisme littéraire. La question de corpus se compose du « sonnet VI » de Du Bellay écrit en 1558 extrait du recueil « Les regrets » ensuite d’un poème de Charles Baudelaire, « La muse malade » écrit en 1861 et tiré du recueil « Les fleurs du mal » et enfin « Per te prasentit aruspex » extrait du recueil « il y’a » d’ Apollinaire de 1925. Dans ces trois poèmes les auteurs décrivent leurs sentiments et les relations qu’ils entretiennent avec leur muse.

• Celle de Du Bellay est un être antique décrite par les mots « immortalité » et « divine ardeur » qui l’inspire dans sa création devenu prospère, « De la prospérité je n’ai plus de souci », il fait l’éloge de la bienfaitrice de son inspiration. Il se décrit riche dans son art « maintenant la Fortune est maitresse de moi », on remarque qu’il met une majuscule au nom muse et au nom « Fortune » pour montrer la richesse de posséder cette inspiration. Malheureusement cette muse s’enfuie « et les muses de moi, comme étranges, s’enfuient » le laissant seul sans inspiration En revanche Baudelaire blâme celle qu’il est censé idolâtrer. Elle a les « yeux creux », son teint revoit à la « la folie et l’horreur », il utilise le conditionnel présent « je voudrais » pour exprimer son regret, elle est laide et lui suggère seulement une inspiration macabre. D’ailleurs contrairement à Du Bellay le mot « muse» n’a pas de majuscule pour appuyer la contre-inspiration qu’elle lui procure. Apollinaire quant à lui idolâtre sa muse et la couvre de louanges, il emploie le champ lexical de la beauté et de l’éloge « mon œuvre », « noble statut », « magique poème », il fait référence aux œuvres d’art comme si il était le créateur de cette muse « je te crée », ainsi il utilise le pronom possessif « ma, mon », « la vie et l’amour, ma gloire et mon emblème », « ta grande beauté » puis pour finir par « ma créature et ma divinité ». On ressent une dépendance de sa part voire une abnégation envers elle « je suis soucieux ».

• Les trois poètes n’ont pas la même conception de la muse mais s’inscrivent dans un même registre, le lyrisme. Ils parlent de leurs sentiments Du Bellay parle ces émotions « me donnaient », « mon cœur », Baudelaire accable de reproches sa muse en exprimant son ressentit « ma pauvre muse » et Apollinaire la transforme en une ouvre ‘art dont il est le concepteur « ma gloire et mon emblème », « ma créature et ma divinité ».

• Les trois œuvres débouchent

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