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Corpus De Français: en quoi les écrit de Montesquieu font ils échos au texte de Voltaire et de Diderot ?

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Par   •  8 Mai 2015  •  1 336 Mots (6 Pages)  •  1 905 Vues

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Le XVIIIème siècle a connu l’expansion d’un nouveau courant culturel qui a révolutionné les arts Nous allons étudier plusieurs textes relevant de l'argumentation du 18e s. L'un d'entre eux est extrait des lettres persanes de Montesquieu de 1715 il traite de la place de la religion dans la société et son influence plus ou moins positive à travers un récit épistolaire, suivi d'un autre extrait du même recueil, « La lettre 24 » qui est cette fois ci de 1721 dans ce deuxième extrait il est psujet d'autorité politique et religieuse. Et pour finir avec les écrits de Montesquieu nous avons un extrait de l'esprit des lois de 1748 qui dénonce l’esclavagisme à travers une argumentation en faveur de ce dernier. En parallèle nous avons un extrait de Candide ou l'Optimisme de Voltaire de 1759 qui traite également de l'esclavagisme dans un récit illustrant la rencontre de Candide avec un esclaave de Surinam. Ensuite nous avons l'article sur l'autorité de 1748 de Denis Diderot qui argumente sur les différents types d'autorité mais plus précisément sur l'autorité politique. Et pour finir nous avons « Prière à dieu » de 1763 de Voltaire extrait du Traité sur la tolérance à l'occasion de la mort de Jean Calas. Mais comme nous pouvons le remarquer l'autorité, l'esclavagisme et la tolérance religieuse sont les thèmes récurant dans notre corpus. Ce qui nous amène à notre problématique en quoi les écrit de Montesquieu font ils échos au texte de Voltaire et de Diderot ? Pour répondre à notre problématique nous allons étudier les similarités dû aux thèmes quasi identiques entre ces textes et analyser des différences entre ces textes dû à la manière de traiter ces sujets.

D'une part, nous avons les lettres persanes de Montesquieu qui font écho à « Prière à Dieu » de Voltaire. Ces deux textes ont beaucoup de similarités comme nous pouvons le voir il font tout deux un argumentaire sur l'intolérance religieuse, puisque pour Montesquieu « c'est l'esprit d'intolérance » qui provoque les guerres religieuses et non « la multiplicité des religions ». Il dénonce donc cet aspect de la société. Voltaire fait de même, en effet il demande que « ces nuances qui distinguent les [...] hommes ne soient pas des signaux de haine et de persécution ». De plus nous pouvons remarquer que Montesquieu mentionne « les histoires […] pleines de guerres » comme Voltaire qui le fait l. 14-15 « les guerres […] inévitables ». Et enfin, l'idée d'unicité est commune au deux textes, puisque Montesquieu écrit : « toutes les religions contiennent des préceptes utiles à la société » et Voltaire demande « puissent tous les hommes se souvenir qu'ils sont frères ». Autrement dit ces textes se font écho à travers leurs arguments et leur thèse commune.

Ensuite, les ressemblances de thémes sont aussi présentes entre la « lettre 24 » de Montesquieu et l'article sur l'autorité de Diderot. Tout d'eux évoque la passivité et l'acceptation du peuple face à cette autorité illégitime. Nous pouvons le voir chez Montesquieu « ce roi [...] exerce son empire sur l'esprit même de ses sujets ; il les fait penser comme il veut » et chez Diderot où il est question du « consentement exprès de ceux qu'on a soumis ». Et cette autorité est exercée par un roi, un « prince » qui est commun aux deux écrit. Ce roi « magicien » pour Montesquieu, une métaphore qui pointe du doigt l'aspect manipulateur du roi et ce roi est un « tyran » dans certain cas pour Diderot qui pointe également cet aspect manipulateur et influant de ce prince. De plus, il y a un autre « magicien » pour Montesquieu : « Le pape » l'écrivain dénonce l'abus de pouvoir fait par les autorités religieuses, et l'influence tout autant abusive qu'il a sur les croyants, allant jusqu'à leur faire croire que le « le pain qu'on mange n'est pas du pain et que le vin qu'on boit n'est pas du vin ». Diderot également dénonce le pouvoir presque blasphématoire pour Dieu, Dieu « ne perd jamais ses droits ». Autrement dit les prêtres, les papes et autres élus religieux, n'ont aucunement le droit d'exercer une autorité aussi absolue sur les croyants, puisqu'ils ne peuvent remettre en question le pouvoir d'une divinité.

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