Contre L'adoption Pour Les Couples Homosexuels

L’homoparentalité en général n’est ni socialement acceptée, ni institutionnellement reconnue, en France, elle n’a absolument aucune reconnaissance juridique. L’adoption comme l’insémination ne sont pas légalisées pour les homosexuels. Sur le plan politique, l’homoparentalité n’a pas non plus une véritable visibilité, en effet elle a été écartée du texte de loi sur le PACS, qui n’entre pas en matière sur le droit à l’adoption ou à l’insémination artificielle pour un couple homosexuel. La très grande majorité des députés et sénateurs refusent encore de se prononcer sur la question. Aussi, la famille homoparentale est « marginale » dans sa structuration et son fonctionnement car elle bouleverse les repères sur lesquels s’appuie la famille occidentale. En effet, l’homoparentalité concerne toujours plusieurs parents (les parents biologiques et les parents sociaux) et fait donc voler en éclats ce modèle de la famille PME (Père-Mère-Enfant). De plus, celui-ci est habituellement associé à : sexualité-famille-mariage et filiation. Or, avec les familles homoparentales, ces éléments ne sont plus liés. Enfin, dans les ménages homosexuels, la différence sexuelle n’est plus considérée comme une différence constitutive et incontournable de la reproduction. Les familles homoparentales ne sont pas ou très peu reconnues par la société.

La plupart du temps les enfants d’homoparents qui souffrent de leur marginalité préfèrent dissimuler la situation familiale atypique dans laquelle ils se trouvent. La volonté d’être « comme tout le monde » les conduits à dissimuler par le mensonge et le non-dit l’homosexualité de leurs parents. Il y a une reproduction, un mimétisme par rapport à l’attitude de leurs parents au niveau de la dissimulation.

Pour les enfants d'homoparents il y a trois principaux problèmes. Le plus gros, c'est sans doute qu'au sein même de leur famille : les non-dits sont particulièrement handicapants dans le développement psychologique de l'enfant. C'est le cas dans toutes les familles cela étant. Le deuxième, c'est d'arriver à les prémunir contre l'homophobie régnante. A l'école, ils peuvent retrouver les blocages de la société. Et aussi un enfant peut expérimenter le besoin d'un parent d'un autre sexe qu'il n'a pas. Il ne faut pas nier le problème et il est essentiel de savoir écouter la parole de l'enfant.

Les enfants en demande d’adoption sont en danger... car ils ont tout d’abord besoin de repères et de vivre entourés dans un environnement le plus favorable et normal possible... Pour celà, il me semble qu’il y a suffisamment de couples hétéros équilibrés avant que l’on se pose la question de faire appel à des célibataires ou des couples homos...

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